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Hommage à François Villon (1431 - après 1463) suivi de mes adieux

Publié le 25 août 2008 par Aurore @aurore
Le jour me fuit, ton ombre s'éfface. La nuit tombe, mon bien-aimé Sans toi, je reste dans le noir les yeux ouverts sans te voir cherchant la trace de ton ombre qui jadis remplissait mes espoirs Quand l'heure de nos caresses abreuvaient toutes nos paresses d'un ultime chant pour s'aimer Danse effrenée de nos corps entrelacés fougue passionnée de notre amour inépuisé nous disant doucement :" je t'ai follement aimé" Nirvana, osmose grandiose nous avons cherché L'ombre chèrie de nos sentiments s'éfface doucement au fil du temps Je m'en vais, adieu mon amour Dans mon coeur tu es pour toujours AURORE - 2008 Poème dédiè à quelqu'un que j'aime beaucoup François de Montcorbier dit Villon poète (1431-après 1463) Mort torturé et condamné à la pendaison Durant ces jours il écrivit "la ballade des pendus" sa vie a pour toile de fond les lendemains de la guerre de cent ans. Maître des "ballades" Hantise profonde de la mort Né un 8 avril (bélier comme moi !) RONDEAU (Mort, j'appelle de ta rigueur) Mort, j'appelle de ta rigueur, Qui m'as ma maîtresse ravie, Et n'es pas encore assouvie Si tu ne me tiens en langueur : Onc puis n'eus force ni vigueur ; Mais que te nuisoit-elle en vie, Mort ? Deux étions et n'avions qu'un coeur ; S'il est mort, force est que dévie, Voire, ou que je vive sans vie Comme les images, par coeur, Mort ! François VILLON Mots d'AURORE Ce soir mon coeur pleure vous dire adieu est peut etre l'heure Mon blog se meurt doucement et moi je m'efface tristement Ma vie je vous l'ai contée dans Flore ou la rage de vaincre Histoire d'une vie dans ce monde où je n'ai plus la force le néant me poursuit mon front n'est plus que suie je me meurs petit à petit dans ce combat de la vie. la suite de mon entreprise TELERDVRMI aujourd'hui JE SUIS. Qu'importe l'orgueil je vous le donne ! un jour j'avais écrit "la mendiante" je ne savais pas que ce jour là je l'écrivais pour moi ! Mes chers ami(e)s mes cher(e)s lecteursVous faire rêver fut le plus important pour moi.   La Mendiante   Les flocons voltigeant ca et là sur les bancs Recouvrent le sol d’un beau manteau blanc La joie des enfants par leur crie et leur chahut Raisonne dans les ruelles des Canus   Une femme à l’air  désemparé et tremblante Court  se réfugier dans les bouches du métro Ses vêtements d’un style ringard et à peine rétro Ne sont plus que  des semblants d’ haillons Ses souvenirs la tourmentent et la hantent Tête baissée, les mains tendues elle attend Un regard, une autre main, une compassion Une étincelle d’amour comme d’antan   Le froid installé glace son corps soudainement Oublier les souffrances et les combats rapidement Lutter s’était sa devise,  toujours lutter pour survivre Mais aujourd’hui elle m’a plus le désir de vivre   En haut c'est déjà les préparatifs de la fête. La foule presse  son pas sans la voir afférée dans leurs propres soucis Loin de broyer du noir N’ont qu’une seule chose en tête  vite les cadeaux...Noël approche. Sapin prêt quand retentira le dong de la cloche. Les guirlandes illuminent  rues et ruelles les bougies scintillent sur le bord des balcons Des je t’aime balançaient à la pelle Quémandant comme la plus haute des raisons Une multitude de paquets papier doré, emmailloté se souciant peu  de cette femme  en difficulté. Elle  est là à attendre quelques sous. Sans rien dire la tristesse dans le fond de ses yeux Elle sait que la vie ne l'a pas épargnée. Malgré tous ses efforts et sans aucune vanité. Elle finit par s’écrouler sous le poids des années. A l’aurore de cet hiver elle rend son âme. La mort l’a emportée dans sa faiblesse Juste un écriteau : Ici git  «  Madame Détresse » Aurore

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