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Le sommeil, à la fois vital et mystérieux

Publié le 25 août 2008 par Laurent Ballestra

Lambert Wilson

Dormir : « Ne pas être en activité, être lent, improductif, stagner. » Pourtant, reposer dans les bras de Morphée est tout sauf improductif. Surtout pour le cerveau ! Petit test sur la face cachée de la vie.

Le sommeil avant minuit est le plus réparateur…

FAUX Il faut tordre le cou à ces proverbes bien-pensants, même s’il est vrai que les premières heures de sommeil sont les plus réparatrices. En effet, le sommeil lent et profond, celui qui permet de récupérer physiquement, a lieu pendant la première partie de la nuit (la seconde étant plus favorable aux rêves et donc au psychisme). Ainsi, pour un lever à 7 heures et une nuit de 8 ou 9 heures, les heures avant minuit seront les plus bénéfiques. Mais ceci n’a aucun rapport direct avec l’heure...

Son manque est sans conséquences.

FAUX Pendant le sommeil, les hormones travaillent, le cerveau se régénère et classe les informations de la journée. En plus de dérégler l’horloge biologique (qui gère le rythme d’éveil et d’endormissement), le manque de sommeil peut avoir de réelles conséquences, comme un phénomène dépressif ponctuel, voire une dépression.

Il faut dormir huit heures par nuit.

VRAI… ET FAUX Les nourrissons ont besoin de presque vingt heures de sommeil, tandis que les personnes âgées peuvent se contenter de quatre ou cinq. En moyenne, les adultes dorment entre sept et huit heures par nuit. La seule règle : trouver son propre rythme en fonction de ses besoins, et avoir son compte de sommeil lent profond (par opposition au sommeil paradoxal, durant lequel arrivent les rêves). L’important, c’est de savoir s’écouter.

Il est bon de faire une longue sieste après le repas…

FAUX Un petit somme peut se révéler bénéfique pour reprendre des forces dans la journée s’il est court (pas plus de vingt minutes). Mais se coucher longuement juste après avoir mangé favorise la prise de poids, en raison de l’inertie du corps pendant la digestion. C’est la technique qu’utilisent les Sumos pour entretenir leur ligne… Attention, la sieste est totalement interdite aux personnes insomniaques !

Le manque de sommeil fait grossir…

VRAI Des chercheurs américains ont montré que le manque de sommeil favorise l’obésité, l’indice de masse corporel (IMC) étant alors plus élevé. En effet, pendant la nuit, le cerveau produit deux hormones : la ghréline (qui stimule l’appétit) et la leptine, responsable de la satiété. En cas de sommeil trop court, la ghréline est fabriquée en excès par rapport à la leptine. Ce qui crée donc une sensation de faim.
PAR CAROLINE HRABAR
Copyright : photo DR.


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