Mes premiers étés, zamour ou pas… enfin ou pas, en fait! (Z’amours de vacances / 7è)

Les cigales n’ont plus de voix , l’été touche à sa fin et nos Zamours aussi.

Voici la dernière de nos amourettes qui clôt la série en beauté.

Barbie nous propose carrément une saga! L’été de nos 14 ans…. L’été de nos 15 ans… Ah que de souvenirs…. ou pas!

1995. Premières vacances avec mes copines. Noirmoutier.
 
J’ai 14 ans et demi. Au début des vacances, je rencontre Julien, en tombe amoureuse et … n’ose, bien sûr, rien faire.

Mais aussi, il a les cheveux blonds et un crocodile sur son blouson, alors!

Là-dessus, son frère me drague. J’ai toujours beaucoup de chance, moi. En même temps ça me permet d’approcher l’autre côté de la fratrie.

Alors le soir venu, je me fais belle: un pantalon turquoise + robe turquoise par-dessus + trait d’eye liner qui remonte vers les tempes…  Et oui… On a 14 ans et demi ou pas.

N’empêche, ça marche, puisque je finis, en fin de soirée (23h donc) par rouler des galoches au fameux Julien.

Une dizaine de jours d’idylle s’ensuit, puis les larmes coulent entre Noirmoutier et Rouen quand sonne le retour.

Quelques photos sont prises et constituent notre unique raison de vivre dans ce monde cruel.

Les jours passent puis le téléphone sonne. Je saute, bien évidemment dessus, prête à mordre quiconque oserait s’approcher de MON moyen de communication avec l’amour.

Tout ça, pour entendre, cet espèce de ù£<µ*#&° me dire : « je ne pourrai pas gérer la distance ».

Le monde s’écroule, moi avec, ma vie est finie, je ne pourrai jamais le remplacer et je songe à des solutions radicales d’oubli de l’être aimé comme le couvent par exemple.

Tout cela dure bien… deux heures et puis, je me remets en selle !
 
1996. Secondes vacances avec mes copines. La Palmyre.
 
J’ai 15 ans et demi, tout est différent, je suis bien plus mature… ou pas.

Nous rencontrons une bande de mecs, environ 10 ans plus âgés, au volant de grosses mercos…

En jeunes filles matures et responsables…. nous plongeons avec les bad boys, des étoiles dans les yeux, du défi dans la tête.

Les 400 coups commencent et au 401ème coup, la joyeuse bande se fait virer du camping où nous restons seules, sans mercos, sans coups.

On perd pas le nord et nous décidons de courir le marathon de la galoche jusqu’au bout de l’été… Parce qu’on est bien plus matures. 

Pari perdu à une pelle près… Pas faute d’avoir creusé le sujet pourtant.

Je vous épargne le reste de mes namourettes mignonnes (ou pas d’ailleurs) parce que je suis beaucoup trop mature pour ça.