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Carpe Fuck'em

Publié le 26 août 2008 par Politeme

ONE WEEK
Il reste une semaine avant la rentrée, et j'ai l'impression que plus les gens en parlent, moins ils pensent aux jours de farniente qu'il leur reste. Comme si vous vous foutiez bien de vos vacances, pressés de rentrer au boulot.

Haha, je me bidonne l'entre-côte tiens
.
Carpe Fuck'em
Pas un pour rattraper l'autre. Les routes des écoles sont encore dégagées, il reste ce bout de quiétude estivale qui tente de s'étendre jusqu'au bout, mais tout le monde kiffe travailler en fait. C'est pas croyable. On me parle gosses, bouffe, cahiers, stylos, papier A4. Et moi dans tout ça, je réplique par quoi ?
" Oui mais tu sais, je crois qu'on va plutôt faire des pancakes."
J'aime bien observer toute cette agitation, les mamans hésitantes, en pleine tambouille "back to school", qui hésitent entre la farde Diddeul et celle qui coûte 40 euros de moins (ouais ça coûte cher Diddeul, je m'y connais). Mais comme les enfants pratiquent nickel la tactique des-zieux-du-chat-de-shrek, à tous les coups, t'en a pour 1000 euros sur le ticket de caisse.
" Il n'y a pas une erreur, m'dame la caichière ?"
Carpe Fuck'em
C'est injuste pour les parents, Je le sais, j'ai aussi été mini pouce.
Mais moi, je la jouais plus fine, du genre je mettais dans le caddie nich-vuch-nich-konnüch des choses complètement improbables du genre un taille crayon mutant, la boîte de bics stabilo où il y en a 24 et pas 6, mais mon gaga-taïme au Carrefour, c'était la gomme galet tipp-ex. Cette gomme mon pote, c'était ze mamour 'ternational de la gamine.
Quand je rentrais à la maison, j'étalais toutes mes affaires sur la grande table(c'est là que Mom hallucinait sur ce qu'on avait fait passer en contre-bande), et j'observais tout, la langue pendante, "bave", les yeux comme des boules à facettes. En fait je pense que c'est surtout cette sensation de neuf qui me mettait dans cet état.
Tout ça pour en revenir au fait que, c'est pas encore la rentrée les poucets, alors s'il-vous-plaît, pour le bien être de mes panards en l'air, faites pas chier parce que vous n'avez pas trouvé le cahier Atoma que la prof de français exige. Reste seven days que diable...
 


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