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Le sacrifice de Bertrand Delanoë

Publié le 26 août 2008 par Dominik89
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais à chaque fois qu'un homme politique postule à une haute fonction, il présente la chose comme un sacrifice de sa personne au nom d'une cause qu'il veut défendre. C'est beau, c'est noble, c'est romantique à souhait et surtout, c'est plus glamour que de déclarer prosaïquement que "la place du chef, c'est sympa alors, je la veux !".Tags : Bertrand Delanoë, Congrès du PS, Parti Socialiste, Gauche, UMP, Droite, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Pierre Moscovici, DSK, Dominique Strauss-Kahn, FMI, Fonds Monétaire International, JO de Londres 2012, Shadoks, François Hollande, guerre fratricide, Georges Brassens, Pierre Desproges, Dalida.
Voici donc le tour de Bertrand Delanoë
de nous parler de son sacrifice au nom d'une cause supérieure qu'il veut défendre. J'en verserai presque une larme (de crocodile ?) si je ne me disais pas que c'est pour contrer l'offensive de Ségolène Royal qui se présente également. Chacun voulant avoir à sa botte l'appareil du parti en vue de la prochaine présidentielle (dans quatre ans tout de même !). Au milieu des deux poids lourds, Pierre Moscovici qu'on soupçonne fortement d'être le sous-marin de Dominique Strauss-Kahn occupé au FMI, mais qui n'a pas abandonné toute vélléité de candidature en 2012 (non, pas pour les JO de Londres !).
Voilà, ce n'était pas un épisode inédit des Shadoks
, mais la rentrée politique au PS.
Quid des idées pour contrer un gouvernement en capilotade et d'un président devenu impopulaire ? Nib ! Que dalle ! Le néant absolu. On préfère continuer de se quereller pour la place du chef. Je commence à penser que la plus belle connerie du PS fut que François Hollande
annonce si longtemps à l'avance qu'il ne postulerait pas à sa succession. Il a ouvert une guerre fratricide complètement improductive à gauche qui réjouit une droite pourtant peu en forme.
C'est nul, non avenu et décourageant pour le potentiel électeur déçu de Sarkozy, mais qui hésite à voter pour des gugusses imbéciles juste parce qu'ils se prétendent de gauche.
Desproges
disait : "Quand Brassens est mort, j'ai été très triste. Quand Dalida est morte, j'ai repris deux fois des nouilles". Quand on me parle du congrès du PS, j'ai une furieuse envie de reprendre des nouilles !

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