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Lectures d’été Katherine Pancol et ses crocodiles. Alexander McCall Smith et ses colocataires

Par Mcabon

Le temps de l'été est aussi, souvent, l'occasion de consacrer à la lecture le temps qu'on ne lui alloue pas durant le reste de l'année. En voici quelques unes, en vrac.

4, Scotland Street, de Alexander McCall Smith. Présenté comme les Chroniques de San Francisco, écrit par Armistead Maupin, mais pas à San Francisco, puisque l'ensemble des scènes se déroulent à Edimbourg, en Ecosse, l'ouvrage est d'abord publié sous forme de feuilleton dans un journal local. Dans un immeuble, le 44 Scotland Street, les locataires sont extraordinaires : ils leur arrivent toujours quelque chose. Pat partage un appartement avec Bruce dont elle est secrètement amoureuse, jusqu'à s'endormir dans son lit alors qu'elle croyait son co-locataire absent pour la soirée. Bertie est un enfant surdouée, surtout aux yeux de sa mère, Irene. Lui voudrait jouer avec des trains, « comme le font les autres enfants », alors que sa mère s'évertue à lui apprendre l'italien et le saxo. Des parents tyrans. Le tout s'égrène comme des pois sur la table de grand-mère, avec douceur et un rien de fadeur.

http://www.youtube.com/watch?v=zR8Ka-s7VF4

Les yeux jaunes des crocodiles, de Katherine Pancol. Katherine Pancol est un phénomène de l'édition. Elle vend plein de livres mais ne reçoit pas la reconnaissance du monde de la littérature dont on sait qu'il n'abhorre rien de plus que le succès public. Sur la table de la librairie, je me suis laissé tenter par cette couverture psychédélique et ce titre énigmatique. Des crocodiles, on en parle effectivement, car c'est pour créer un élevage de la bestiole, que l'on trouve sur les étals des marchands de poisson, en Chine, notamment à Canton, que le mari de Joséphine, Antoine s'en va en Afrique. L'ex-épouse se retrouve seule, abandonnée. Sa soeur aînée lui demande d'écrire un roman pour son compte sur le thème du Moyen-Age. Il devient un best-seller, rien à voir avec le baise-seller de Catherine Millet. Et la dernière devient la première, et réciproquement. Les yeux jaunes des crocodiles a cela du Gossip roman, cette lenteur, cette précision apportée à l'observation des tourments du personnage. Un livre de plage, sans connotation péjorative, à lire dans son salon d'intérieur devant la cheminée en Bretagne cet été. Et puisque nous sommes en plein mois d'août, voici la recette de la raclette. 

Lectures d’été (3). Katherine Pancol et ses crocodiles. Alexander McCall Smith et ses colocataires


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LES COMMENTAIRES (1)

Par george sand et moi
posté le 30 août à 10:15
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j'ai également lu le roman de Pancol cet été, j'en ai fait une critique sur mon blog... vous pouvez aller voir !

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