Magazine

Rendez-vous au 28 Barbary Lane, à San Francisco, il y a un peu plus de 30 ans

Publié le 27 août 2008 par Gaby

Et là tu te dis « c’est fou mais il écrit tous les jours en ce moment Gaby, et en plus il le fait durant ses heures de boulot, il n’a donc à faire ? ». Et là, j’ai envie de te répondre :
OUI
Voilà. Et ça sera la même réponse si tu me demandes si je ne devrais pas faire mon rapport de stage suédois à la place.
Aujourd’hui je veux te présenter un bouquin que si tu le connais pas déjà, tu me remercieras dans quelques semaines pour t’avoir entraîné dans la série. Oui je parle mal, mais c’est mercredi et mercredi on écrit comme on veut. Cherche pas, c’est moi qui l’ai déclaré.
Revenons au sujet : le bouquin. Ça s’appelle Chroniques de San Francisco et c’est écrit par Armistead Maupin. Comme son nom l’indique, ce sont des chroniques (publiées dans le San Francisco Chronicle à partir de 1976) qui traitent de San Francisco, et plus particulièrement des aventures, des amours et des amitiés de quelques joyeux américains et américaines de l’époque. Et tout ça se passe au milieu des bouleversements sociaux-culturels propulsés par les 70's et la Californie : homosexualité, libertinage, drogues, etc. Les chapitres sont très courts puisque ce sont des chroniques, ce qui rend le tout très facile à lire. Exactement le genre de bouquin qui te fait te coucher à 2h du mat’, repoussant sans cesse d’un chapitre la fin de la lecture.
Je suis en train de lire le premier volume, il semblerait qu’il en existe 7, mais j’ai déjà les trois suivants qui m’attendent dans la commode. Si tu veux, c’est un peu un Sex and The City en livre, à une autre époque, dans une autre ville et avec un groupe de protagonistes un peu plus varié. Très bon livre en somme.
Ce format de chroniques, qui ne font généralement pas plus d’une page, ça me rappelle beaucoup les blogs en fait. Les quotidiens qui les publiaient (publient ?) représentaient en quelques sortes Internet et on venait chaque jour lire les aventures des personnages qu’on préfère. Comme maintenant.
Les histoires courtes, c’est vraiment ce que je préfère dans la littérature. Le dernier livre que j’ai finit est un recueil de nouvelles de Didier Van Cauwelaert et celui que je lis en parallèle des CDSF (Chroniques de San Francisco) est également un recueil de nouvelles, mais de Boris Vian. J’aime ces histoires où on rentre directement dans le sujet, ce genre de textes qui font plus réfléchir par soi-même que par les écrits et ce type de livres qui te permettent de faire une pause dans la lecture sans avoir à reprendre le livre depuis le début pour se remettre en mémoire l’histoire quelque temps après.
Les longs romans m’ont toujours fait chier à un moment ou à un autre, ou alors il faut qu’ils soient faits de telle sorte qu’il y ait des grandes parties du texte bien distinctes. Les romans de Tolkien par exemple j’ai essayé de les lire il y a 7 ou 8 ans mais au bout de la centième page du premier tome ça me soûlait déjà. Idem pour tous les romans de plus de 300 ou 400 pages. Et ouai, je suis un homme pressé moi, comme Bertrand Cantat.
Je pense que c’est un peu dû à ma façon de lire aussi. Je n’aime pas lire tout d’une traite, je préfère avoir plusieurs œuvres en même temps, faire des pauses, reprendre plus tard, commencer un autre bouquin. Ça laisse le temps à l’imaginaire de se développer, ça me laisse le temps d’imaginer la suite dans ma tête et si c’est un très bon livre, ça fait durer le bonheur encore plus longtemps.
Toujours est-il que je vous conseille Les CDSF ; c’est pas prise de tête et ça se lit tout seul. Prêt pour le voyage ?

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gaby 19 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte