Du shorty de grande surface à l’ Aquaman Metal Cell…

Voilà maintenant 4 ans que je pratique le triathlon et comme tout débutant dans ce triple-sport j’ai tâtonné, récupéré quelques conseils de ci de là, récupéré du matos, parfois neuf et souvent d’occas. Contrairement aux autres disciplines, en tri il faut s’équiper en triple mesure, ce qui fait vite monter les enchères et incite la plupart d’entre nous à délaisser un peu la qualité au détriment de la qualité.
25€, c’est le prix que j’ai concédé en janvier 2005 pour m’équiper dans une grande surface sportive, après avoir aperçu avec des yeux exorbités les tarifs pratiqués en boutiques spécialisés sur les marques encore inconnues pour moi (Aquaman, Orca, Zoot, Quantum, etc…). Piètre nageur, j’ai vite compris qu’il me fallait un produit de meilleure qualité, ayant une portance digne de ce nom et surtout un confort thermique à la hauteur de la température fraichement rencontrée en début de saison.

80 € c’est le prix de ma première peau, achetée sur un site d’enchère via internet, et testée pour la première fois en mer sur le triathlon CD de la Baule. Cette combi Piel « Vito » était pour moi salvatrice. Même si le chrono de 35’ était loin d’être flatteur. Au moins on peut dire que j’ai eu le temps de l’examiner !

Toutefois, même si la différence est largement mesurable par rapport au shorty, mes sorties suivantes m’ont vite permis de dénombrer les points négatifs de cette combinaison. Un manque certain de souplesse au niveau des épaules, quelques frottements irritants et surtout un poids impressionnant, dû vraisemblablement à ses deux fermetures éclair dorsales, des pieds au cou.

A l’entame de la saison 2006, je navigue de plus en plus sur les forums de triathlon, sur les sites des clubs, bref je recherche des infos et des conseils. C’est à l’issue que je décide d’investir dans un équipement de marque, à savoir Orca. Je me suis laissé tenter par le modèle Speedsuit. Plus de comparaison possible. J’étais conquis par l’effet seconde peau. Souplesse exemplaire, finesse de la carapace, facilité d’enfilage, j’étais enfin « triathlète ». Utilisée sur de nombreux LD (Marçon, Vendôme ou encore Val de Reuil, mais aussi à l’Alpe d’Huez et à Embrun en 2007) ma speedsuit m’a accompagné sur deux saisons avant que je découvre le modèle qui pour moi est un must.

J’ai enfilé plusieurs modèles concurrents avant de me laisser séduire par la Metal Cell de chez Aquaman. Portée par de nombreuses « stars » de la discipline comme entre autres Fred Belaubre, Olivier Marceau, Delphine Pelletier ou bien Cyrille Neveu, je partais en confiance.

Même si son poids parait très légèrement supérieur à ma speedsuit, le confort est tout autre. La souplesse au niveau des épaules est telle que j’ai l’impression de nager à nu. Plus de gêne dans les mouvements, donc moins de fatigue sur le longue distance. La portance est parfaite, qui plus est pour un nageur comme moi. Le dessin impeccable des lignes du corps, associé à une très bonne qualité isotherme la rendent quasi hermétique. Mes sensations lors de l’Ironman de Nice cette année on été sans nul doute les meilleures depuis mes débuts. La natation qui est mon point « noir » m’est apparue si fluide et agréable que j’ai pu prendre le départ du vélo sans contrainte de froid, de fatigue ou encore de lourdeur. J’espère pouvoir continuer à évoluer dans la gamme Aquaman et prendre encore plus de plaisir à nager que ce fut le cas au large de la promenade des anglais le 22 juin dernier. Mais est-ce possible ? Selon les premières impressions que j’ai pu lire entre les mags et les forums, la Cell Gold parait être la plus belle idée de cadeau pour noël !

Nicolas Verdes (nicolas.verdes.over-blog.com)