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Le silence de Lorna sous la loupe (oups!)

Par Michcine

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Je dois probablement venir d'une autre planète, parce que malgré les louanges affichées sur le poster par la plupart des grands médias, et celles la presse écrite, je ne suis toujours pas rentrée dans le film des Frères Dardenne. Si je ne remets pas en doute l'intégrité du jury de Cannes, qui après deux Palmes d'Or, à décerné une autre prix aux frangins Wallons, je ne comprends pas ce choix. Bien sûr, le film raconte du vécu, bien sûr il y a le nom: Dardenne, et Jeremie Renier, un habitué de la "famille", mais encore les deux palmes d'or, cependant, même si Arta Doboschi réalise un super performance, je n'ai jamais pu m'adapter au misérabilisme latent dans chacune de leurs productions. Et même si c'est leur  marque de fabrique, je persiste à dire et à écrire que, par les temps qui courent, le public a besoin de dérivatifs, de décompresser, et de s'amuser, et ce n'est pas avec le style Dardenne qu'il peut y arriver! (oups, j'entends d'ici les noms d'oiseaux....) Le Silence de Lorna, la cinquième fiction des frères Dardenne, qui a remporté le Prix du scénario à Cannes sera certainement considérée par les spécialistes, comme l'une des pièces maîtresses dans la filmographie des Dardenne..

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Si je fût charmée par le premier opus "La Promesse" avec le tout débutant Jeremie Renier, et ensuite par  "L'Enfant" avec les débuts hésitants de Déborah François, et la maitrise affirmée en quelques mois, de Jeremie Renier, les frères Dardenne, c'est définitivement pas ma tasse de thé. Heureusement qu'entretemps, j'ai pu me rattrapper avec "Eldorado" de Bouli Lanners, réalisateur qui prouve que le cinéma belge, c'est autre chose que de la misère, ou en tout cas, présentée différemment. Dans le road-movie de Lanners, le désarroi et la misère sont également latents, mais ils sont présentés dans un emballage plein de subtilité et d'un humour qui fait du bien au moral dans la grisaille du paysage qui défile Pour en revenir à "Lorna" une petite différence est a souligner, moins de sautillements de caméras . Pour ma part, c'est tout. Le reste c'est comme d'habitude, un film démoralisant , à surtout ne pas aller voir quand la déprime fait partie du quotidien...Dans "Le Silence de Lorna" , on suit le parcours de quelques personnages paumés de la société Wallone (tout est déjà dit à cet instant)  chez qui on ne voit que tristesse et chagrin, et où la confiance fait cruellement défaut...On y parle de marriage blanc entre Lorna (Arta Doboshi) et un junkie Claude, magistralement interprèté par l'acteur fétiche des frères Dardenne, Jeremie Renier, (heureusement) qui empoche quelques dizaine d'Euros pour dépanner....Le temps aidant, et les papiers en ordre, le faux couple commence à se trouver quelques points communs, jusqu'au jour où, à la veille de signer les papiers du divorce,  Lorna se rend compte qu'elle est enceinte...et ce évènement va tout changer. Néanmoins, dans cette chronique un peu "noir", je dois quand même souligner que, les Dardenne ont offert un rôle en or à cette jeune Arta Dobroshi, comédienne débutante, laquelle passe sans difficultés du personnage de réfugiée, "d'escroc" d'amoureuse, et enfin d'épouse Depuis mercredi 27 août dans les salles belges..

PS: ne tirez pas sur la pianiste (moi) Tous les goûts sont dans la nature, et en tant que chroniqueuse cinéma, je vois tant et tant de films, que je pose un autre regard que le cinéphile "client",  lorsque j'en visionne un. Ensuite, sur un panel de 15 à 25 films visionnés par mois, forçémment, on cest amené à critiquer (en bien ou en mal) par comparaison. ...Et je préfère de loin Eldorado!



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