Weeds : 2.05 Panique à bord

Tout roule pour Weeds en ce moment même si la vie des personnages est loin d’être au beau fixe. Silas par exemple, il pensait vivre heureux avec sa petite amie enceinte. Une grossesse qu’il avait lui même prémédité et qui finalement précipite sa rupture avec Megan. En effet, on peut comprendre le père de la fille. Depuis qu’elle connaît Silas, elle fume des joints, couche avec lui dans toutes les positions possibles et imaginables, Silas en donnera d’ailleurs un aperçu à Nancy et elle finit par tomber enceinte. Direction l’hôpital pour un avortement et Shane finira par la comparer au hamster de l’école. Ce n’est pas cela qui va remonter le moral de son grand frère. Nancy malgré la situation reste derrière son fils et c’est cela l’important. Mine de rien, Nancy est une bonne mère même si ses enfants ne s’en rendent pas vraiment compte.

Andy par contre est toujours le pire oncle du monde. Shane se vante un peu trop à l’école de ses prouesses avec une prostituée asiatique et Andy a rendez vous avec le directeur de l’école. Andy ment évidemment de façon pas possible et rejette la faute sur l’imagination de son jeune neveu. Il devient même vaguement pote avec le dirlo en échangeant des souvenirs de masturbation où se croise un père en costume d’abeille pour Halloween. Ma foi, j’aime beaucoup Andy cette saison car il nous sort toujours des intrigues assez dingues toujours portées sur le cul et c’est extrêmement drôles.

Les voisins de Lacey Laplant ne sont toujours pas très amicaux. Mais qu’importe, Nancy a une arme secrète dans son sac en la personne de son mari secret. Elle glisse le mot à Peter qui fait une descente chez les concurrents arméniens, de quoi nettoyer le quartier mais surtout laisser le champ libre à sa nouvelle épouse pour son trafic. Ça se voyait un peu venir mais j’ai trouvé cela assez décalé comme situation. La série s’était un peu trop enfermée dans des intrigues sérieuses durant la saison 1 et là on retrouve la légèreté du début de la série dans des intrigues assez délirantes. Les méchants sous les verrous, la plantation de Nancy va pouvoir grandir tranquillement à l’abri des regards.

Sauf si Celia commence à mettre son nez dans les affaires de son amie. Les deux femmes se disputent de façon irrésistible car Nancy n’a pas de temps à consacrer à la campagne électorale. Une campagne dont tout le monde semble se foutre. Mais on insiste tellement sur le côté Don Quichotte de Celia, qu’elle pourrait bien remporter la mise. Ça serait une amusante surprise. Et voir la tête de Doug à ce moment là serait marrant. Isabelle poursuit son intrigue de top modèle obèse et elle semble y prendre goût. Pas de chance pour Celia, d’autant plus que son connard de mari encourage sa fille. En même temps, il est gentil au moins. On ne peut pas dire la même chose de la blonde pyroxidée.

Conclusion : A nouveau une petite demi heure qu’on ne voit pas passer. On ne rigole pas mais les situations sont pourtant amusantes, décalées et sans morale politiquement correcte. Mary Louise Parker est toujours aussi resplendissante et nous régale avec son personnage de mère au foyer pas si désespérée qu’il n’y paraît.

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