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front de sensibilisation pour un renouveau de conscience, de liberté et de participation

Publié le 03 septembre 2008 par Danielc

Ce blog est destiné à multiplier les incursions dans une société conformiste et matérialiste, essentiellement schizophrène dans ses projets et ses accomplissements, pour la prévenir des suites logiques et prévisibles: dépendance, surconsommation polluante dans un milieu intoxiqué et cloissonné, perte de l'âme et de la qualité en même temps que de la santé et du vivant bonheur. Il s'agit de lui proposer autre chose sous formes d'orientations nouvelles présentées comme possibles dans telle ou telle condition, par une participation en amont solidaire modifiant d'abord le contenu social dit "évolué" puis l'ensemble terrestre.

Ce serait peut-être une façon d'aboutir, entres autres, à l'économie politique d'un Etat idéal en ce qu'il accoucherait en permanence de lui-même et ne serait plus l'expression bloquée et bloquante de partis, eux-mêmes expressions stéréotypées d'égoïsmes simplistes que ce soit sous formes d'attributions sélectives d'avantages matériels et relationnels ou de positions revendicatrices acceptées si reconnues conformes aux stéréotypes de base (affrontement droite-gauche par exemple).

Beaucoup ont traité, traitent ou traiteront avec plus d'intelligence et de développement savant les questions que j'aborderai dans ce blog mais, par ce qui fait leur supériorité, ils seront aussi plus inacessibles, plus diffus ou plus spécialisés, en définitive moins utilisables, moins directs et plus coupés de la vie de groupe. Leurs propos sont trop partiels pour qu'il s'en dégage clairement une âme nouvelle, une chance exploitable au coeur de la vie de tous les jours dans nos sociétés contraignantes malgré leurs choix laxistes.

Nos sociétés modernes ont fondamentalement compris et pratiquent de plus en plus ouvertement un laxisme très schizophrène, sublimé en liberté sous conditions d'être de plus en plus enserré de lois d'interdiction visant à jalonner et à clôturer ce parcours apparemment libre sur un fonds d'incitations qui visent à le normaliser, à l'organiser, à le définir exclusivement, à le limiter à ce qui est plus facilement gérable pour les lobbies.

Ces lobbies annoncent même, dans l'anonyat de l'entreprise, de la fonction publique et de l'internationalisation, une fusion avec la condition humaine revue et corrigée abusivement dans le sens de l'élimination progressive de l'idéal spirituel, de la participation créatrice et régénérante, de l'amour pour limiter à des jouissances basiques de mieux en mieux équipées et développées en simplifications technologiques qui banalisent et tuent la rencontre. par exemple, la santé - prolongation de vie de plus en plus artificielle et organisée en recours médicamenteux et en services spécialisés et dépersonnalisants - très couteux et déformateurs du contexte mais de plus en plus imposés avec l'accord unanime sous forme d'idéaux d'expansion, de progrès et de liberté grandissante. C'est la réussite exemplaire d'un lobby que d'en arriver à recruter ceux qu'il détruit en les exploitant.

Dans nos sociétés modernes, il s'agit d'isoler les moments dans l'espoir infantile de les préserver. la vie heureuse serait une juxtaposition de moments heureux libérée de la contrainte et de l'effort de cohérence et de prolongement. Tout cela pour revendiquer et jouir d'une liberté apparente ressentie comme essentielle et reposante en ce qu'elle va son train presque sans choix personnel, en somme un niveau de consommation ou au moins d'espoir de consommation reposant parce que défini et cadré. C'est en fait une négation en permanence de la liberté.

Cet enfermement tout au long du 20ème siècle nous a fait marcher au pas militaire, gauche-droite, d'abord avec ces guerres mondiales ou ces holocaustes intérieurs en URSS, en Chine, en Afrique, en Allemagne, en Amérique centrale qui ont fait tant de dégats matériels et humains, préparé tant de dégoûts désespérés et de démissions.

Il est urgent au 21ème siècle de ne plus accepter le suicidaire comme inévitable, de ne pas pratiquer non plus un optimisme systématique, qui serait une nouvelle version du fatalisme ou de l'indifférence sous l'apparence fallacieuse du respect des autres. Oui, tout est écrit mais nous ne pouvons prétendre savoir ce qui est écrit et, donc, nous avons à exercer passionément une liberté qui n'est qu'un accord vivant de participation individuelle et collective.

Soumis au temps dans l'intemporel, à l'évolution d'une conscience qui s'élabore dans une Unité déjà accomplie, c'est en somme à tenter d'aimer que nous sommes conviés par l'appartenance à ce milieu naturel et social où la préexistence de contraintes fortes et de lois ne nous dispense pas de la contribution-participation sous forme d'adhésion consciente ou de refus motivé et positif. Nous devons être en demande d'autre chose à définir et à construire.

Ainsi, il sera possible, aussi loin de la déification du hasard que de celle de la nécessité, d'exprimer notre humanité de plus en plus apte à participer avec toujous plus de moyens personnels et variés, même si l'inconnu subsiste.

Notre liberté active cessera de voir la nécessité qui ne réside en fait que dans le champ d'application des lois connues, pratiquées, fiables et libératrices mais limitées, ne devant pas être reçues en diktat matérialiste, absolu et simpliste. Si tout cela est positionné avec amour et unité, il sera possible de monter dans une intégration progressive pour s'égarer de moins en moins dans les culs-de-sac du Totalitaire à tous les niveaux de la conscience et de la politique (Totalitaire au sens général de gestion de la cité humaine et de la conception humaine réduite au technocratique décrit comme plus réaliste alors qu'il est cauchemardesque).

C'est un peu le sens que prend la lecture de l'histoire de l'après-révolution américano-européenne - passant par la flambée bourgeoise de l'argent au 19ème siècle-  le colonialisme- la claque 14-18 plus généralisée dans l'horreur, le mépris et l'hypocrisie- puis ce qui a suivi en folies inhumaines dans les pays qui ont tout fait, et continuent de tout faire, pour rattraper l'avance prétendue de ceux qui ont davantage réussi dans la conversion totalitaire à base de lois imposées, de maternage abusif de la fonction publique, de recrutement de plus en plus forcé par la connaissance de la condition humaine mise en oeuvre abusivement.

Il ne s'agit pas de nier cette condition humaine mais de cesser de l'exploiter à courte vue pour bien la voir dans ses limitations qui deviennent des dangers pour l'avenir si une conscience claire, même si elle est douloureuse, ne nous aide pas à la parfaire, à l'achever d'un commun accord pour un avenir enthousiaste. Après tout, l'évolution est en cours depuis très longtemps. L'humanité, telle qu'elle se définit peu à peu, en reste un stade même s'il est accompagné de tout un ensemble de types vivants qui sont eux-mêmes des produits locaux de l'évolution se précisant à leur rythme. Cet univers n'est lui-même pas un tout mais un élément d'une Unité encore plus vaste.

Tout cela, loin de nous étourdir, de nous dépasser et de nous démotiver, pourrait nous intéresser à participer dans la mesure de l'exercice proposé de cette faculté supplémentaire donnée ou acquise (ce qui revient au même): la conscience.

Nous contribuons au devenir d'un réel qui semble bien bouger avec nous. Et quand je dis bouger, c'est bien plutôt vivre:  Une vie de l'ensemble qui propose à l'élément humain de s'initier à son déroulement, apparemment programmé malgré les tenants du Hasard qui, au fond d'eux-mêmes, éprouvent le refus de d'en mêler de peur de se responsabiliser. Ils sont très semblables aux Fatalistes, avec des racines et des références si dissemblables. Ces différences de provenance du refus spirituel, même si elles passent par des sous-jacentes religieuses, culturelles, historiques, ne font que souligner, en aboutissent au même retrait: l'expression fondamentale d'un besoin vital pour un organisme vivant, même pensant, de subir le milieu où il est immergé à la place qui lui est attribué. Mais ce qui va, par contre, se détacher, s'identifier, s'affirmer progressivement au coeur de certains individus, dans certaines sociétés, pour devenir un aspect essentiel du devenir de l'évolution terrestre,  ce sera une conscience s'efforçant au partage pour une autre humanité, sur une autre Terre,, dans un autre univers. Tout changera comme notre regard.

Ce que nous pouvons faire, en toute humilité, dans l'état actuel très liité de nos moyens et en contradiction pénible avec une civilisation d'autant plus puissante qu'elle reste anonyme, c'est de revoir nos réflexes acquis pour les enrichir de nos prises de conscience. La version médiatisée de la démocratie s'affirme en élaguant ce qui pourra la gêner ou la contrarier et en généralisant jusqu'à l'exclusif l'usage de la technique. Celle-ci reste une forme d'utilisation de la Science qui pourrait bien devenir aussi sa condamnation et son asphyxie.

Il est temps de prendre les commandes de nos vies, chacun dans ses amours et priorités humaines et personnelles mais, ensembles, en liaisons d'expression et d'échanges plus individualisés et plus authentiques même si cela ressemble plus dans un premier temps à une extension conflictuelle.

Moins de lois, moins d'institutions, plus d'appels expressifs et orientés. Dans un contexte d'entropie grandissante, nous pouvons travailler ensemble à une affirmation néguentropique.

A BIENTOT  


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