Les ouragans dans l’Atlantique et les inondations en Inde doivent rappeler qu’il est encore temps de remédier aux effets du réchauffement climatique, à 500 jours de la conférence de Copenhague qui doit prévoir un plan de remplacement au Protocole de Kyoto, affirme aujourd’hui le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Selon le centre national océanographique et atmosphérique américain, il y a 85% de chances pour que la saison 2008 soit plus agitée que la normale. D’autre part le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC) a conclu l’année dernière qu’il y a bien eu un accroissement de l’intensité des ouragans dans l’Atlantique Nord depuis les années 1970 et qu’il est lié à l’augmentation de la température de l’eau, a rappelé le directeur du PNUE, Achim Steiner.
Selon lui, l’évacuation de La Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis, et le déplacement de deux millions d’Indiens du fait des pires inondations des 50 dernières années démontre que l’humanité est plus vulnérable que jamais aux catastrophes naturelles.
Cette situation ne fera que s’aggraver si l’on ne fait rien pour y remédier, a-t-il prévenu. Il a appelé les dirigeants qui négocient les accords devant être entérinés à Copenhague en 2009 pour entrer en vigueur au plus tard en 2012, à prendre des engagements juridiquement contraignants pour réduire la pollution liée aux carburants.
Il a rappelé que la gestion du carbone, du méthane et d’autres polluants était cruciale mais que la gestion des transports, des forêts, des terres agricoles et des mangroves était tout aussi importante.
Selon le PNUE, à la date du mois de juin, 400 catastrophes naturelles ont coûté cette année 82 milliards de dollars en dommages. Ce chiffre inclut le tremblement de terre dans la province du Sichuan en Chine, une catastrophe qui n’est pas liée au changement climatique.
Source : ONU
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