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Harold et kumar s’échappent de Guantanamo

Par Corentino

GB pour les intimes et pour faire chier les anglais.

Harold & Kumar

Harold & Kumar

Harold & son pote Kumar sont deux étudiants comme les autres, ils passent leur temps à ne penser qu’à zigounetter des filles ou à fumer des joints. Comme ils ont fini leur douloureuse année d’étude, ils décident de s’offrir un petit voyage récupérateur à Amesterdam. Sauf que ce con de Kumar (à moins que ce ne soit Harold) décide qu’il ne peut attendre plus longtemps et va se fumer un bang en plein vol. Évidement une vieille dame un peu aigrie le voit et hurle au terroriste. Ensuite c’est le schéma habituel, ils tombent sur un génie de la bureaucratie américaine persuadé d’avoir affaire à une joint-venture entre Al-Qaïda et kim jong il (il parait qu’il est mort, mais bon vu que ça vient d’internet …). Du coup nos deux braves compagnons se retrouvent à Guantanamo Bay à devoir manger du (attention ne cliquez pas) cock meat sandwich

Qui est-ce qui paye sa bête de comédie, avec une bête de subversion et un niveau zéro de l’intelligence ? Et avec même en prime, un bon passage avec Barney de How I met your mother ?
Harold et Kumar s’échappent de Guantanamo. D’une part, sachez mes enfants qu’il s’agit du prequel du film : Harold & Kumar à la maison blanche.

Vous sentez bien qu’avec un titre pareil, ça risque de faire mal. Alors à ma gauche toutes les valeurs et images des USA,le bout de tissu avec des bandes et des étoiles, des agences de l’intelligence, des citoyens nationalistes, des blancs men fils de bonne famille au destin aussi prometteur que leur carnet d’adresses, sans oublier le président à droite, les deux dudes par excellence, les deux mecs qui sans même se demander comment y aller, y vont, à condition qu’il y ait des femmes, de l’alcool et de la drogue en quantité industrielle et des femmes nues de préférence, s’il vous plait et n’oubliez pas le café après s’il vous plait.
J’oubliais, il est hors de question d’envisager une seule seconde de voir ce film en français. Au pire et grand Dieu, je prie pour vos pauvres âmes pécheresses, vous avez le droit au sous-titre pour la VO. Mais pour ce genre de film, on ne déconne pas avec les jeux de gros mots.
Ensuite, ce qui est frappant dans ce film, c’est l’image brillante qui donne un effet papier glacé. L’effet est génial surtout lors des scènes de la grosse fête dans la grosse maison à la grosse piscine pleine de filles. L’autre bon point;la formule ‘un autre bon point’ serait plus adéquate; c’est la bande-son. Je ne suis pas fan de Rap, à part Svinkels, je n’écoute pas de rap, et les films avec de rap sont en général des gros navets de série B. Mais là non ! La bande-son d’Harold et Kumar s’échappent de Guantanamo est tout simplement géniale.

Enfin, on y revient, il y a cette belle et caustique critique de ce beau pays et de son rêve. C’est du travail bien fait, certes les clichés ne manquent pas et bien des chutes sont devinées avant la fin de la scène, mais malgré ça, la marge estvaste et vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer.


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