Magazine Humour

Voilà, c'est fait (2)

Par Spicynico

Oui, voilà, j'y suis.

Voilà bien longtemps que je me pose la question : un blog ? Pas de blog ? Une époque, je faisais de longs mails, je racontais plein de choses, des détails de ma vie quotidienne, inintéressants au point de devenir prototypiques de la vie d'un parisien travaillant tous les jours à une heure de chez lui, prenant le métro le matin et le soir, et... voilà.

Voilà* comment, il y a pile une année, je débutais ce blog. Alors il est un truc bien à la mode sur le blogomachin, dans ce genre d'anniversaires dont tout le monde se fout, c'est de faire un bilan. Bah c'est parti, puisque je n'ai aucune originalité, je vais faire comme tout le monde, mais à ma manière, c'est à dire heu... Ben voilà quoi.

Un. Aucun organe de presse n'a parlé de moi. Et ça, je comprends pas. Tous les journalistes ne manquent pas de faire une revue des blogs, une sorte de micro-trottoir modernisé, parce que comme chacun sait, quand on tient un blog, on a des choses à dire, et quand on a des choses à dire, elles sont forcément intéressantes et font autorité. J'ai même parlé de politique, sans effet.

Deux. Je n'ai couché avec aucun blogueur. Bah oui, il y en a qui croient que le blogomachin c'est une immense backroom, où ça se chope dans tous les coins de la toile. Bah non. Et pourtant je me suis même foutu à poil, sans effet.

Trois. Donc, je ne suis pas un blogomachinaute super connu que tout le monde adule. Et ça fait chier. Ouais non, en fait je m'en fous. C'est peut être aussi que comme pour les points un et deux, j'y ai pas mis du mien.

Quatre. J'ai quand même rencontré des gens, et des très sympas et intéressants aussi. Et puis je sais aussi que j'en ai rencontrés mais je ne sais pas qui ils étaient. Ils me l'ont dit après, et dans le genre obsédant parce que t'as raté quelque chose, c'est assez puissant. Faut dire que je suis peut être le blogomachinaute le plus facile à rencontrer du monde (ce qui ne sert finalement à rien pour améliorer les points un et deux et aussi trois).

Cinq. Bon, en chiffres, ça donne cinq cent quatre notes en ligne, plus certaines qui ont été effacées, et soixante-deux mille deux-cent soixante-douze visites cette nuit à minuit (pas toutes en même temps à minuit, cumulées depuis le début). Et je pèse toujours soixante-dix kilos. Comment ça, ça n'a rien à voir ?

Six. J'ai décidé depuis que j'écris ce blog de mettre tous les chiffres en toutes lettres, parce que j'en ai marre du style néo-télégraphique que l'on voit parfois (je ne vise personne en particulier).

Sept. J'ai sûrement réussi à me faire des ennemis. Et au moins, ça, ça fait rudement plaiz. Savoir qu'il y a des gens qui te détestent, c'est boooon ! Au moins ressentent-ils quelque chose à ton égard.

Voilà. Donc, merci, hein, à toutes ces belles rencontres, à toutes ces belles lectures**.

* J'admets une présence imposante du voilà dans cette note. Et pas seulement probablement.
** Vous voyez, quand je suis sérieux, ça tombe toujours dans la niaiserie la plus débile, on se croirait dans la Petite maison dans la prairie.


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