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Jacques Barrot : « Se sentir citoyen européen, c'est se sentir protégé »

Publié le 15 septembre 2008 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

Jacques Barrot : « Se sentir citoyen européen, c'est se sentir protégé »Justice, liberté, sécurité : Les priorités du vice-président de la  Commission

Entretien avec Jacques Barrot, Vice-président de la Commission européenne en charge de l'espace de justice, de liberté et de sécurité. (Sélection Relatio-Europe sur le site de la Fondation Schuman)

1. Vous êtes Vice-président de la Commission européenne, désormais en charge de l'un des portefeuilles les plus importants, celui de l'espace de justice, de liberté et de sécurité. Quels sont vos objectifs prioritaires ?

Tout d'abord, continuer à bâtir la citoyenneté européenne. Une citoyenneté qui n'a pas vocation à se substituer à la citoyenneté nationale mais à s'y ajouter, et qui peut être définie comme le plus haut degré possible de protection du citoyen européen, en tout point du territoire de l'Union. Se sentir citoyen européen, c'est se savoir protégé par l'action européenne.

Il s'agit d'abord d'une protection individuelle, garantissant les libertés et les droits fondamentaux.

Je pense, en premier lieu, à la lutte contre toutes les discriminations, qui méritent d'être combattues avec une égale détermination. Nous y travaillons avec mon collègue Vladimir Spidla, et notre proposition de directive horizontale du 2 juillet 2008 est un progrès considérable.

Jacques Barrot : « Se sentir citoyen européen, c'est se sentir protégé »

J'entends également améliorer la situation en matière de respect de la vie privée, en modernisant notamment la directive de 1995 sur la protection des données personnelles, pour l'adapter au développement des nouvelles technologies.

La protection individuelle, c'est aussi assurer le respect du droit des citoyens européens et de leur famille de circuler librement d'un État membre à l'autre, et d'y séjourner.

Cette liberté doit être garantie et je présenterai un rapport sur l'application de la directive de 2004.

Enfin, protéger les individus, c'est continuer à avancer sur le chemin de la coopération judiciaire civile. En effet, à quoi sert la mobilité des individus si leurs droits restent à quai ? Des actes qui peuvent être simples chez soi deviennent compliqués quand on traverse les frontières...


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