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Batman à l’écran, avant 1989

Par Anagbmf

Batman, c’est un peu comme Tintin, il n’a pas forcément un passé de héros hyper glorious, mais plutôt d’inglorious bastard. Et c’est chouette!

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, Tim Burton n’a pas été le premier à adapter le super-héros sans super-pouvoirs mais avec un super-sex-appeal et un super-valet. Si la série des années 60 est célèbrissime, on oublie souvent la toute première adaptation.

Non, cette photo n’est pas un fake. Oui, les oreilles de batman ressemblent à celle d’un chaton apeuré.

En 1943, Bruce Wayne fête ses quatre bougies. Ce ne sont pas encore les sept ans de l’âge de raison, mais ça suffit amplement à la Columbia Pictures Corporation qui décide de l’adapter sur petit écran. Mmm…

1943, Seconde Guerre Mondiale. 1943, les Etats-Unis sont en guerre contre le Japon. 1943, nous sommes deux ans avant Hiroshima et Nagazaki. 1943, deux ans aprèsPearl Harbor. Bref, 1943 n’est une une année qui marque l’entente cordiale entre les deux puissances planétaires.

1943, c’est aussi donc, l’année du premier Batman animé. Bruce Wayne, homme-chauve-souris, doit se battre contre le démoniaque…Joker? Two-Face? Riddler? Que nenni, mes amis, nous ne sommes qu’en 1943. Il doit se battre contre le démoniaque Prince Daka qui espionne Gotham et qui utilise un rayon persuasif pour que des personnages réalisent ses desseins.

Batman, héros politique? N’exagérons-rien. Batman, instrument, peut-être ; Batman, homme de son temps, sûrement. Ce qui est sûr, c’est que la franchise Batman tente de faire oublier son passé. L’oeuvre est mineure, heureusement. Une bonne petite série de 15 épisodes. 15 véritables petits nanars! Mais je serais la première à être flagellée si j’osais m’en plaindre.

Pour vous, mes roudoudous, le second épisode. Tadaddadada, TO THE BATMOBILE. TRANSFORMATIONNNN!


En 1949, la guerre est passée. Batman, lui, revient, toujours plus fort, pour combattre les méchants. Pif! Paf! Pouf! Histoire plus rangée qu’en 1943, Batman et Robin enquête sur la dispartion de l’invention d’un professeur. On y rencontre la sexy Vicky Vale ou plutôt “Vicky Vale, Vick-Vicky Vale” comme le chanterait Chuck. Elle était interprétée par la jolie Poni Adams (ou Jane Adams) également connue pour House of Dracula et ses apparitions dans la première série Superman.

Pour ses deux premières séries, on parlerait plutôt de serial.

Bref, le Batman d’avant Burton n’a vraiment rien du héros torturé. La série des années 60, elle, assume totalement son côté pop, coloré (voire plutôt fluo) et son univers déglingo. Le film tiré de la dite-série date de 1966 et revient au même qu’un bon épisode de … XXX minutes (on a même droit au générique). Du culte, culte, culte. J’ai dit culTE.

Batman y combat non pas un, non pas deux, non pas trois mais quatre grands méchants des plus célèbres : The Riddler, Catwoman, The Joker et Two-Face. Ces derniers ont monté une alliance qui, à défaut de foutre la trouille, fait mourir de rire. Le film n’en finit pas et on adore ça. Pour peu qu’on soit fan de la série. Il est moche et c’est tant mieux. Bruce Wayne n’est plus l’instrument politique mais est le héros pour les enfants, aussi trognon que Nounours ou Popeye…

Extrait du film de 1966 : super combat entre Batman et un requin. AH AH. Observez avec quelle finesse Batman se sert de “la bombe pour les requins” qu’il trimballe dans son bathélico.

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Trop fort, cet Adam West.

Et attention : ce n’est parce que ces films sont de gros nanars qu’ils ne se sont pas appropriés l’univers. Que ce soit en bon ou en mal. Passer d’un film en noir et blanc qui tente de marquer l’Histoire à un film fluo et déjanté en 23 ans, s’en est la plus belle preuve.

Batman, nanar

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