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Doa - dead or alive

Par Rob Gordon
Le titre est trompeur : au tournoi Dead or alive, on peut très bien perdre sans trépasser pour autant. Bienvenue dans la compétition la plus ardue en matière de baston : combats inopinés et hétéroclites, ruses de sioux et pains dans la gueule. Cela résume assez bien l'esprit de D.O.A., divertissement très très simple d'esprit. Au menu, un enchaînement de saynettes plus ou moins inspirées (plutôt moins que plus), pas ou mal reliées entre elles. On progresse linéairement au gré des éliminatoires du tournoi, mais malheureusement, le grand vainqueur, c'est l'ennui.
Car si Corey Yuen a vraisemblablement souhaité de DOA un sommet de décontraction très second degré avec combats un peu con et bonnasses en furie (et en bikini), il ne parvient jamais vraiment à donner de la saveur à ce jeu vidéo filmé. En bon nerd, on en est réduit à mater en bavant les combattantes aux physiques émouvants, et à comparer les personnages à ceux de nos jeux de baston préférés. Sachant que l'auteur de ces lignes n'a jamais aimé les jeux vidéo, on en conclura qu'il s'est entièrement rabattu sur la première option. La réalisation indigne d'un mauvais téléfilm et un Eric Roberts particulièrement nul dans le rôle du méchant de service achève de transformer ce qui aurait dû être un gin fizz bien glacé en une tisane tiède et sans sucre.
3/10

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