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En France l’antisémitisme est soi-disant en baisse

Publié le 20 septembre 2008 par Drzz

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En France l’antisémitisme est soi-disant en baisse
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En France l’antisémitisme est soi-disant en baisse

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Miguel Garroté - Le 17 septembre dernier, la presse étrangère a rendu public le dernier rapport du Pew Research Center, rapport qui confirme la hausse de l’antisémitisme dans un certain nombre de pays, dont la France. Mais en France, l’antisémitisme est soi-disant en baisse, selon l’Etat français et selon les médias français. Dans ce contexte, je reproduis ci-dessous l’entretien du 19 septembre de Richard Prasquier, patron du Crif, avec le Figaro. Et je vais plus loin. Car pour moi, il est clair que l’Etat français et les médias français sont soi-disant amis des Juifs, mais l’Etat français et les médias français sont, en même temps, pro-palestiniens à n’importe quel prix ; et l’Etat français et les médias français sont soi-disant amis des Juifs, mais à condition que les Juifs, eux, soient anti-israéliens à n’importe quel prix. Etrange amitié pour les Juifs à vrai dire. A cet égard, l’enquête d’Arié, parue sur géopolitique biblique, enquête que je reproduis également ci-dessous (1) a le mérite d’aborder la question sans fausse timidité. Je recommande également le texte du 7 septembre de Bernadette Capdevielle paru sur Primo et le texte du 9 septembre de Gilles William Goldnadel paru sur son blog.

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En France l’antisémitisme est soi-disant en baisse

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lefigaro.fr Le président du Crif dénonce l'antisémitisme au quotidien.

Propos recueillis par Jean-Marie Guénois

19/09/2008

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INTERVIEW - A la tête du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier estime que l'agression dont ont été victimes trois jeunes juifs à Paris est un acte d'antisémitisme caractérisé. Il l'explique dans un entretien à paraître samedi dans le Figaro.

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(Début de l’interview) LE FIGARO. - Le procureur n'a pas retenu «l'antisémitisme» comme motif de l'agression subie, le 6 septembre dernier, dans le XIXe arrondissement de Paris, par trois jeunes juifs. Qu'est-ce qui vous permet de soutenir le contraire ?

Richard PRASQUIER. - Trois jeunes juifs marchent dans la rue Petit, reconnaissables à leur kippa. On leur tire dessus avec une arme à billes. Il y a beaucoup de monde ce samedi après-midi, et c'est sur eux que les projectiles sont lancés. C'est à partir de ce fait qu'on doit légitimement évoquer le motif antisémite. Le fait que l'un des agresseurs, d'ailleurs intervenu dans un deuxième temps, soit juif ne change pas le problème : l'acte antisémite vient du choix de la cible et non de la personne qui l'accomplit.

Et si c'était une confrontation entre bandes rivales ?

Je m'élève fermement contre cette interprétation ! Un des garçons qui a reçu un projectile demande des explications au groupe d'où viennent les tirs. Une bagarre commence, elle est secondaire par rapport au jet de projectile initial. Dans cette bagarre, les jeunes juifs se trouvent en grande minorité, trois contre une douzaine, car d'autres se sont associés aux premiers agresseurs. Ces jeunes gens n'ont jamais appartenu à une bande. Ce sont de bons élèves, sans histoires. Ils ont une vie sociocommunautaire exemplaire. Ils ne comprennent pas pourquoi ils ont été non seulement blessés physiquement, mais salis moralement par ces insinuations de combats de bandes, alors que leur comportement a été irréprochable. Certes, il y a des violents parmi les jeunes juifs et nous ne devons pas les excuser, mais ces trois-là n'ont rien à voir avec cela. Il faut leur rendre leur honneur.

L'agression simulée par une jeune femme dans le RER D, il y a quelques années a rendu tout le monde prudent sur la qualification antisémite ?

Je comprends cette prudence. Mais on ne peut pas comparer cette agression avec l'affaire du RER, où rien ne s'est passé car elle fut une entière simulation. Or ces trois garçons ont subi des dommages physiques : l'un a le nez cassé ; l'autre une pommette enfoncée… En quel état se seraient-ils retrouvés si les agresseurs ne s'étaient pas enfuis…

Les chiffres de 2008 démontrent pourtant une baisse des actes antisémites en France ?

La baisse des actes antisémites est réelle, mais leur nombre reste élevé - 82 actes pour les quatre premiers mois de 2008 - et sans commune mesure avec des violences qui frappent des membres d'autres religions. Ce sont bien les juifs qui sont les victimes essentielles de ce type d'agression, physiques ou verbales. Mais le plus inquiétant est de voir que les thèses de l'antisémitisme le plus classique sont aujourd'hui recyclées. Et ce nouveau terreau antijuif agit comme une vulgate, une sorte de normalisation de l'antisémitisme. Un antisémitisme au quotidien pour lequel les juifs ne portent même plus plaintes tant il est devenu courant.

Que faire pour l'endiguer ?

Au-delà des indispensables mesures de sécurisation et de renforcement de la présence policière, et je rends hommage à la réactivité des services de police, il faut mettre en place pour l'avenir des programmes de formation. Les responsables de ce pays, ministère de l'Intérieur, de l'Éducation, la Préfecture et la Mairie de Paris ont vraiment pris la mesure du problème. Tous montrent leur volonté de ne pas minimiser ces événements.

Vous avez accepté d'accompagner Rachida Dati en Israël, mais vous critiquez le rapprochement de la France avec la Syrie…

La Syrie reste un adversaire intraitable au passé terroriste épouvantable. Elle ne change pas. Ce rapprochement diplomatique avec la Syrie vise à la désolidariser de l'Iran, ce dont je doute. Il ne remet pas en cause l'amitié du président Sarkozy pour Israël. Son soutien est clair, indubitable. Depuis sa visite en Israël et l'empathie qu'il démontre, un sentiment relativement nouveau anime les Israéliens : ils ont maintenant l'impression d'être compris à Paris quant à leurs difficultés concrètes, existentielles. (Fin de l’interview)

 
  

En France l’antisémitisme est soi-disant en baisse

  
  

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(1) Depuis quand certains juifs ne sont pas antisémites ?

Quel est le principal argument invoqué par la Police française, largement relayée par les politiques et les média, enthousiasmés par la trouvaille, pour balayer la piste antisémite de l'attaque de trois jeunes juifs portant kippa et appartenant au mouvement des Bnei Akiva ? L'un des agresseurs de la bande est juif !!! C'est t-y pas un argument béton, je vous le demande ? Dans la mesure où un juif qui traîne avec une bande de maghrébins et de noirs, tire (lui, ou un autre) au pistolet, à billes - mais la sensation est la même que s'il l'on tirait avec un pistolet à balles réelles - puis tabasse, avec ses potes, trois jeunes juifs qui portent une kippa srouga, tricotée à la manière des partisans de ERETZ ISRAEL HACHLéMA , c'est à dire le Grand Israël, sans concessions territoriales. Non, si l'un des des agresseurs fait partie de la même confession que les agressés, alors il ne peut y avoir d'acte antisémite. Je rêve!! Depuis quand, certains juifs ne sont pas antisémites, dans le sens où ils ne supportent pas les signes extérieurs du Judaïsme, matérialisés par le port de la kippa, de tsitsit qui traînent sous la chemise, de barbe taillée ou pas taillée, ou de tout autre signe qui caractérise le juif qui ne craint pas d'afficher son appartenance à la communauté des Fils d'Israël, même s'il n'est pas religieux ? "Depuis jamais !!!" De tous temps, ces juifs ont existé, vous le savez bien, et ils continuent à sévir, en s'alliant aux Sonéi Israël, à savoir à tous ceux qui haïssent Israël, refusent de reconnaître son existence, ou tout simplement estiment que les juifs devraient gommer tous les signes extérieurs, et intérieurs, de leur judaïsme et venir s'agglutiner dans la masse compacte des sans appartenance. Quelle différence y a t-il entre les Naturéi Karta qui répondent à l'invitation d'Ahmadinejad pour nier l'existence de l'Etat d'Israêl, et contribuer à sa disparition physique, et un jeune juif qui fait partie de la bande à Momo du XIX° Arrondissement et qui prête main forte aux racailles pour tabasser trois Bnei Akiva ? En vérité je ne vois pas trop! Il y-a quelques années, un jeune hassid, portant tous les signes extérieurs du hassidisme est venu ma rendre visite. Une heure plus tard, les quatre pneus de sa voiture avaient été lardés de coups de couteau.. Larder des pneus à coup de couteau, tirer au pistolet à billes, ou écrire des tribunes ou pamphlets, qui invitent à la haine, ou à l'assimilation, c'est du pareil au même. Le but ultime de l' antisémitisme, qu'il soit le fait des juifs ou des non juifs, consiste à gommer toute différence entre les Juifs et les Autres. Seulement voilà, certains Autres, manifestent publiquement leur appartenance et leur différence, avec un accoutrement clairement identifiable. Qu'il s'agisse des femmes musulmanes, ou de jeunes Juif-Black-Beur qui ont leur code vestimentaire propre. S'en pavaner avec fierté et souvent arrogance, ne leur pose pas problème, au contraire. Par contre, porter sa kippa dans la rue, est une provocation, surtout à l'égard de certains juifs qui n'en portent pas et qui ne peuvent pas saquer ceux qui la portent. La haine des juifs par les juifs – y compris en Israël - n'est pas un phénomène nouveau. Des tas de bouquins ont été écrits la dessus: psychanalytiques, sociologiques, historiques et iques. Nous avons assisté à un nouvelle manifestation de cette ""détestation", qui est loin d'être la plus grave de notre histoire. La police française a décidé de l'intituler "guerre des bandes ". Elle fait ce qu'elle veut et dit ce qui l'arrange, mais nous, ne soyons pas dupes.

Par Arié sur http://www.geopolitiquebiblique.com le mercredi 17 septembre 2008.

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