Magazine Journal intime

Doigté, pelotage et caresses

Par Chondre

Pédés de tous les pays, unissez-vous. Faites-vous doigter l’anus, ramoner le colon, palper les testicules. Mesdames, faites-vous peloter les nichons et caresser la vulve. Rien à voir avec une quelconque proposition de partie carrée, une invitation à visiter un bordel parisien ou une envie soudaine de luxure. Juste une petite piqûre de rappel automnale, quitte à passer une nouvelle fois pour une abominable radadasse radoteuse.

Chaque époque a ses peurs et ses angoisses, le plus souvent associées aux pandémies diverses et variées. Si peste, choléra ou plus récemment HIV ont été le quotidien de millions de personnes selon les âges, une autre épidémie, certainement plus insidieuses, gangrène la population. Contrairement aux autres bestioles virales ou bactériennes, elle ne se développe pas suivant une infection (sauf exceptions). Sa propagation est plus aléatoire et touche aussi bien les hommes que les femmes, les vieux comme les jeunes. Elle peut être apparentée à une roulette russe. Cette cochonnerie, c’est bien entendu le cancer. Même si le facteur chance (ou malchance) est prépondérant, certaines méthodes sont disponibles pour éviter son développement.

La meilleur façon d’éviter de développer un cancer est la prévention. Eviter de fumer, de trop picoler (même le soi-disant verre de gros rouge quotidien bon pour la santé et notamment pour décrasser les artères est une aberration véhiculée par les professionnels de la profession spécialistes en spécialités), de se faire rôtir sous le soleil estival, de se baigner dans une fosse de décontamination de centrale nucléaire, de manger de la nourriture importée de Chine, de passer trop de temps à téléphoner avec son mobile, ou d’avoir fait ses études sur le campus de Jussieu. Les jeunes pucelles peuvent également se protéger de l’intérieur en se faisant vacciner contre virus du papillome humain notamment responsable du cancer du col de l’utérus. Une fiche d’information sur les cancers est disponible ici.

Les différents examens de dépistages ne s’appliquent malheureusement pas à tous les cancers. Si col utérin, colon, testicule et sein peuvent être examinés afin de détecter à temps un début de merdasse, rien ne permet de détecter un cancer du poumon suffisamment à l’avance pour en tirer un bénéfice en matière de traitement (sinon ne jamais se cramer les alvéoles en clopant). Alors comme le veut l’adage, mieux vaut prévenir que guérir.

Et si en plus on y prend du plaisir, que demande le peuple. :king_tb:


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Chondre 8 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog