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Les pieds nickelés à Lille

Publié le 29 septembre 2008 par Comeinmyworld

En vadrouille (professionnelle, bien évidemment) à Lille,  pour la soirée Nuage des filles, les pieds nickelés : Julien, ChristineE et moi, ont frappé fort, mais genre fort…

Mercredi, 12h58 : gare du Nord, même pas en retard (ça durera pas…). Je vois Julien et Christine arriver au loin, les bras plein de matériel, l’estomac plein de steak.

13h15 : tout le train nous envie (déteste ?), comme d’habitude de toute façon… On a qu’à pas faire des blagues salaces.

14h00 : arrivée en gare de Lille

14h05 : en train de boire une bière… on fait ce qu’on peut.

15h00 : arrivée à l’hôtel. On a des chambres trop top! On se retrouve une demi-heure plus tard pour se dire qu’on retourne dans nos chambres… On appelle ça de la réactivité.

16h00 : sur le pied de guerre, parés de tout notre barda, on part sur les lieux du crime.

Après les présentations d’usage avec les autres partenaires, on commence à tout installer et là c’est le drame : les affiches nous tombent dessus, il nous manque des câbles, la connexion internet ne marche pas…

Bref, un gros coup de panique résolu en partie par la gentillesse de la responsable du café, en partie par le savoir-faire de Julien.

19h00 : les bloggeuses lilloises commencent à arriver, on est tout juste prêt, affamés et digérant le stress. La forme quoi !

00h00 : la soirée s’est très bien déroulée, Julien s’est déguisé en fille, Christine a tourné sur elle-même. Un véritable succès.

00h30 : on remballe tout…enfin Christine et moi pendant que Julien fait du «relationnel». Là-dessus, allez savoir pourquoi, je repars avec un plateau de crumbles, en plus de tous les sacs.

1h30 : J’ai semé mes crumbles partout dans Lille, on nous suit à la trace, on a marché 25km, on en peut plus, Christine réclame une flammenkuech à corps et à cris.

On déduit qu’on aurait tout aussi bien pu finir tout nus en prison, à manger des crumbles….
On décide qu’on mérite bien une petite bière…

7h00 : réveil difficile, descente au p’tit déj… Il n’y a plus rien à manger, Julien s’est levé à 6h00 du mat pour être sûr de ne pas louper le buffet… Je confirme : il l’a pas loupé.

8h20 : appelage de taxi
8h30 : pas de taxi
8h40 : toujours pas de taxi. Panique générale
8h50 : le taxi arrive, je lui hurle : « on a dix minutes pour arriver à la gare !!! »
8h55 : Christine est accrochée à mon bras, j’ai mal au cœur, le taxi slalome comme un fou.
8h57 : On se fait doubler par des pompiers, je hurle au chauffeur : « suivez-les! ». Il hurle : « c’est ce que j’allais faire »…. On est sur la même longueur d’onde.
9h00 : Je saute du taxi, avec Julien. On court comme des malades, chargés comme des chameaux. Julien hurle (on fait que hurler hein ?) : «voie AAAAA». On part comme des dingues voie AAAA.

On voit un TGV au loin, on a gagné ! On jette les bagages dedans et là… Bizarrement, le TGV ne bouge pas, par contre sur le quai d’en face, y’en a un qui met les voiles…

On a l’étrange sensation de ne pas être là où il faut quand Christine arrive, au bord de la syncope, en haut des escaliers.

C’est qui les pieds nickelés?

9h05 : Décomposés, en nage, on arrive au guichet pour dire à la dame qu’on était voie AAA et que le TGV n’y était pas et que… « Y’a pas de voie A », qu’elle nous répond

Ça fait partie de ces moments de la vie où vous vous sentez… laissez moi réfléchir au terme exact. Ah oui, voilà: nuls !

9h10 : on téléphone au chef pour dire qu’on est rien que des nuls qui ont loupé le train, mais qu’au moins on pas mange des crumbles, tout nus, en prison.

12h00 : On arrive au bureau, défaits, « passés à l’essoreuse », dixit Christine, et tout le monde se moque bien de nous.

12h02 : tant pir, c’est pas de not faute si on est nuls. On décide d’aller manger des ris de veau au café d’à côté…


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