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Wackness

Par Luc24

La critique  

Wackness

Un film cool au spleen charmant

New York, été 1994. Alors que Giuliani vient d’être élu, le jeune Luke (Josh Peck) se voit pour sa part diplômé. Ses premiers jours de vacances se résument à dealer de la beu (pour aider ses parents qui ont des problèmes d’argent) et consulter son psy (Ben Kingsley) qui n’est autre que le beau père de la fille qu’il désire (Olivia Thirlby). Connaisseur de musique hip hop, Luke va vivre son premier amour non sans difficultés. Entre deux compilations échangées et deux baisers volés, Luke va grandir et être amené à mettre en perspective sa vie future…

Wackness

Scindé en trois parties (Juin, Juillet et Août), Wackness nous ramène au milieu des années 90 où l’on joue à la Game Boy ou à la Nes et où on écoute les Notorious BIG. Que de joyeux souvenirs et cela en bonne compagnie car le personnage de Luke, glandeur romantique au spleen grandissant, se révèle très vite attachant. Et notre anti héros a soudainement peur de voir sa vie « partir en fumée ». Il a toujours été solitaire, a pour seul confident son psy, aucune expérience avec les filles et aucun plan pour la rentrée. Au gré des rencontres, il va peu à peu se construire et connaître ses premières fêlures. Beaucoup de gros plans, des couleurs chaudes, une B.O qui colle parfaitement aux images, un casting irréprochable : difficile de ne pas adhérer.

Wackness

Jeunesse, état de flottement : Luke a la hantise de devenir un adulte. On le comprend quand on voit ses parents dans la galère où le comportement profondément immature de son psy qui lui offre ses consultations contre un peu d’herbe ! En voyant les images défiler à l’écran on a l’impression de planer nous aussi, on se laisse éblouir par le soleil, troubler par la fumée. Sans prétention, assez sensitif, Wackness est une œuvre délicieusement atmosphérique qui n’hésite pas à pencher de temps en temps vers une jolie naïveté (ah la fameuse scène de la « première fois »). Au départ portrait d’ado perdu, au final histoire d’amitié entre deux mecs seuls : le film de Jonathan Levine fait la part belle aux losers et porte sur eux un regard sensible et tendre. Un petit rayon de soleil.

 

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