Il y a des petites rues silencieuses cachées sous le pont de l'autoroute. En les suivant, on arrive sur les rives ensoleillées de la Marne. Là, les amoureux marchent en toute simplicité, le long des rives parsemées de saules pleureurs. J'ai toujours aimé les saules pleureurs. Leurs longues branches caressent l'eau langoureusement, tandis que le tronc semble en équilibre précaire sur les bords de la rive. De temps à autre, les barques fluides du club d'aviron glissent sous le regard des couples enlacés. Puis on arrive chez Gégèèèèèène.... De chez Gégène, je me souviens des nappes à carreaux rouges et blancs, et du regard complice du serveur. Et des contres-allées le long des bords de Marne. En face, les appartements de Feu Bourvil, d'un autre temps, mais dont certaines mélodies ne manquent pas de m'émouvoir. Je m'effraie un instant de ma capacité à aimer de si vieilles chansons.... aurais-je cent ans inside?
LE BAL PERDU
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