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Choisir sa banque …

Publié le 10 octobre 2008 par Kalvin Whiteoak

Alors que Mouhammar retire ses billes et nous fait le coup de la pompe sèche pour la deuxième fois en peu de temps (qu’il les garde ses dollars, il ne sont de toutes façons pas très propres politiquement parlant et qu’il fiche la paix aux deux pauvres pionniers helvètes pris en otage), la question qui sera dans quelques mois à l’ordre du jour, entre autres, sera celle du choix d’une banque pour y déposer quelques sous, ceux qui resteront après l’éclatement total du système que nous vivons actuellement.

Et lorsque ce moment là sera venu, il serait utile de poser ouvertement la question de l’éthique, des garanties, de la façon de gérer, du système de rémunération des dirigeants et des marges de profits avant de décider où les petits sous vont atterrir.

Celle aussi de la concurrence, des prix surfaits de prestations et finalement du rapport qualité-prix, revu et corrigé à l’aune d’un système dans lequel la croissance ne sera plus la seule et unique reine.

Il sera alors essentiel de reprendre le contrôle des banques par là où ça fait mal, à savoir le jeu des exigences fermes posées par le client. Préparons-nous à renverser les rôles: de celui d’otage d’un système globalisé et arrogant il faudra passer à celui d’un partenaire soucieux de ses intérêts mais qui pose des exigences claires.

Il y a toujours du positif dans les cataclysmes : ce qui précède en fait partie et devrait ouvrir une voie royale à des établissements éthiques, comme la Banque Alternative Suisse, le seul établissement en Suisse dans lequel le client peut déposer de l’argent et renoncer à une rémunération sur certains de ses avoirs au profit de la collectivité des clients, ou d’un projet durable ou éthique dûment choisi : un autre modèle économique dans lequel l’intérêt général prime sur l’individualisme forcené, mais dans lequel la rémunération vient précisément d’une juste répartition de cette dernière au profit de tous.

Ne vaut-il pas mieux vivre dans un pays calme et non secoué par les fantaisies funestes des banquiers que stressés et avides de profits théoriques.

Ne serait-ce pas aussi une petite contribution facile au développement d’une société ou le durable et l’équitable deviendraient des principes fondateurs. Et une juste façon de refuser de participer à la refondation d’un système inique et qui montre ses fissures et ses aspects immoraux chaque jour un peu plus.


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