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Les métiers liés à l’intégration informatique

Publié le 11 octobre 2008 par Ecoleinfo

Du fait d’environnements informatiques de plus en plus complexes, les entreprises utilisatrices créent, au sein de leur DSI, des services liés à l’intégration.

A la jonction des utilisateurs des applications et des services informatiques liés à l’infrastructure et à l’exploitation, l’intégration dépend “hiérarchiquement” de la DSI. Son rôle principal - comme son nom l’indique - est d’intégrer les applications à l’environnement existant. Pas simple !

Une mission assortie d’une vaste panoplie de compétences !

La première complication de la mise en place de l’intégration au sein de la DSI est d’en définir le périmètre. Tantôt conseil, support “utilisateurs”, tantôt en charge dudéploiement des mises à jour, des correctifs, de la conformité fonctionnelle des applications achetées vis à vis des cahiers des charges, des procédures de sauvegarde et restauration liées aux données des applications… les postes liés à l’intégration requièrent de solides compétences et une très bonne connaissance du fonctionnement des organisations.

Dans ce cadre, L’intégrateur doit posséder des compétences pointues en matière de systèmes d’exploitation : Windows et Linux quand ce n’est pas AIX, Mac Os ou Solaris. Il doit aussi comprendre et maîtriser le SQL et les principaux gestionnaires de bases de données : Oracle, MySQL, SQL Server, PostGRESQL. Il est encore en première ligne dans l’informatique décisionnelle : Business Objects ou Cognos. Il doit enfin avoir de sérieuses bases en programmation : Php, Java, C# sont les langages aujourd’hui les plus utilisés sur les plates-formes applicatives Web telles que Apache, Tomcat et IIS.

La technique comme pour mieux en sortir !

Alors qu’à la fin des années 1990, les entreprises demandaient des spécialistes, l’intégrateur se présente avant tout comme un généraliste aux compétences horizontales certaines. C’est à lui qu’incombe notamment la mise en place des bases de connaissances et de la gestion des incidents liées aux applications utilisées. Dans ce cadre, il devra, dans la plupart des cas, se former lui-même à ITIL pour pouvoir exiger un guide de bonnes pratiques de ses fournisseurs.

Réduit à un rôle de responsable financier qui gère les budgets, la fonction du directeur des services informatiques s’appauvrit encore davantage au point où la question se pose de savoir si la gestion de l’informatique de l’entreprise ne va pas rapidement échoir aux directeurs administratifs et financiers. Dans certaines entreprises, c’est déjà fait ! Le livre du biologiste Jacques Monod, le Hasard et la nécessité, n’aura, sans doute, jamais été pour nous, informaticiens, autant d’actualité.


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