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Relax, respire.... et souris !

Par Sand81

Ca vient sans prévenir, comme ça. Vous êtes peinards, (enfin façon de parler, parce qu’en vrai vous bossez…), puis un client pousse la porte. Sourire pro, formule de politesse. L’accueillir sans qu’il se sente harcelé, lui laisser le temps de prendre ses marques. Puis un ” je peux vous aider ? “. Et là, on ne sait jamais ce qu’on peut déclencher. Quelquefois, l’échange est des plus banals. La personne sait ce qu’elle veut, elle le dit, point barre. L’affaire est faite. Mais…

D’autres, ça commence tout à fait normalement:
-” bonjour, je peux vous aider ?
- ” heu, oui, je voudrais offrir du vin …”
- ” une idée sur quelque chose, une région peut être ? “

Et là:
- ” sais pas, c’est pour un gynéco “
*ne pas rire, ne pas rire, non, surtout ne dis pas ce qui t’es venu à l’esprit, reste pro *.

Parfois, c’est les classiques : ” qu’est ce que vous avez de bon ? “ Ou ” je voudrai quelque chose, mais de vraiment bon “ auxquels vous êtes fortement tentés de répondre ” ah, c’est ballot, parce qu’en fait je vends que de la merde.” Mais vous ne le faites pas.

Il y a le somptueux, chuchoté de préférence:
” Dites, je ne voudrais pas vous mettre dans l’embarras, mais il est périmé votre vin, là, c’est écrit 2003″.

Il y a aussi cette dame, très chic, qui vous dit,: ” c’est pour un connaisseur, vous allez me chercher votre mari ? “ .

Bon, d’accord, je cumule: blonde, jeune et sexe féminin, mais je connais quand même deux trois trucs, non ? Il y a les guidophiles, ceux qui ne jurent que par leur sacrosaint guide truc muche, et se foutent bien de votre avis.“Vous savez dans mon guide machin chose, il est dit que ce vin est fooooooooooooooooormidable, vous n’en avez pas ? “ (Si si, j’en ai mais je le garde pour moi, gniark gniark)

Les drôles malgré eux: “moi je n’aime pas le vin, je n’aime que le rosé” (c’est quoi alors du rosé ?).

Ceux qui fourchent, qui se trompent de nom. Le Pauillac devient du Pou- llac, le Saint Estephe du Sein d’Estève (je ne connais pas cette dame).

Puis celle ci, il n’y a pas longtemps. C’est ma préférée : Un monsieur se présente. Il tient un sac, dedans manifestement il y a une bouteille. Il la sort devant moi (la bouteille, qu’allez vous imaginer bande de dévoyés), puis m’annonce: ” elle est bouchonnée “.

Sur le principe, moi je veux bien. Ca arrive. Suffit qu’un champignon pas très sympa aie trouvé le liège assez cosy comme lieu de villégiature, et paf ! Voilà un gout de bouchon.

Sauf que…

La bouteille était bouchée par une capsule à vis…Métallique…


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