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Terminator : Les chronicles de Sarah Connor

Publié le 21 octobre 2008 par Tao

sarah connor chroniclesCommençons par le commencement. J’ai vu les deux premiers Terminator avec une préférence pour le deuxième volet (comme beaucoup de gens d’ailleurs). ça tombe bien The Sarah conor’s chronicles commence là où le deuxième film finit ou plutôt deux ans plus tard. Et il vaut mieux avoir vu ces deux films ou au moins connaître un peu l’histoire de Terminator car sinon on risque d’être largué dès le début. Tout va vite, la série démarre sur des chapeaux de roues, c’est extrêmement rythmé mais également très violent. Le rêve de Sarah Connor en intro est assez choc mais peut également faire un peu sourire tellement tout s’enchaîne de façon un peu grotesque sans que l’on comprendre ce qui se passe et la fusillade dans le lycée aurait sans doute pu être évitée tant elle rappelle des souvenirs noires comme la tuerie de Virginia Tech. C’est sans doute là l’un des points faibles de cet épisode pilot, la série s’adresse avant tout aux fans de la série en expliquant pas grand chose et en démarrant tout de suite dans des scènes d’action très violentes mais qui ont le mérite d’être particulièrement efficaces. La formule est connue, dans Terminator, on a le méchant robot voulant tuer John Connor ou sa mère Sarah Connor (au choix) et on a aussi un gentil robot venu les protéger. Pour la série Governator cède sa place à une Terminatrice anorexique. Linda Hamilton et Edward Furlong sont, eux, remplacés efficacement par Lena Headey et Thomas Dekker (le copain de Claire dans la saison 1 de Heroes).

Je dis bien ” remplacés efficacement ” et non avantageusement car ils ne sont pas meilleurs, juste différents. Le temps entre T2 et Les chroniques de Sarah Connor permet en fait de ne pas vraiment faire de comparaison et c’est là que l’avantage se trouve. Sarah Connor est présentée comme une femme forte et déterminée, ne se donnant pas le droit de craquer. Là où John Connor est lui un adolescent plein de doute, loin d’être certain de pouvoir être un jour le leader de la rébellion contre les machines. Dès le départ on injecte donc une bonne dose de psychologie aux personnages, un bon point. Les personnages principaux étant peu nombreux. cela permet de rapidement prendre ses marques et il faut bien cela car on n’a le temps de souffler une seule seconde, tout s’enchaîne à un train d’enfer et on se laisse prendre dans l’action. Et on assiste presque à un road movie passant d’un endroit à un autre pour se cacher. Cela reste à voir mais la série semble se diriger davantage vers une grande trame narrative et moins vers des épisodes indépendants. Mais cela reste à prouver.

Le retournement final du voyage dans le temps est pour le moins original et permet de combler le vide entre le film des années 90 et la série démarrant en 2007. J’étais d’ailleurs un peu déçu de ne pas voir la série débuter par la célèbre boule de lumière avec la Terminatrice nue à l’intérieur. Du coup, c’est un régal d’y avoir droit à la fin de l’épisode. Si on inclut la perspective d’autres voyages dans le temps cela devient très intéressant. On comprend également pourquoi les voyageurs du temps sont tout nu à l’arrivée. Un petit clin d’œil pour les fans. Et à ce sujet, ça manque cruellement d’humour car John a à peine l’air gêné de se retrouver à poil devant sa mère. Pour un ado c’est censé être l’un de ses pires cauchemars, non ? En même temps mère et fils semblent tellement proches que l’on pourraient penser que… ah non, mais t’es fou, quel dégueulasse, je te jure. Tu me dégoûtes.

Conclusion : C’est un pilot très efficace d’une série prometteuse. Je reprocherai seulement comme j’ai pu le dire durant la review le côté assez opaque de l’univers de la série comme ci celle ci avait été crée pour les fans et seulement pour eux et la violence constante qui pourrait en rebuter plus d’un d’autant plus dans les premières minutes. Mis à part cela j’ai vraiment bien aimé et cela à ma grande surprise. La VF est largement supportable et les voix bien choisies sauf pour John dont on aurait éviter d’y coller la voix de Donald Reignoux (Seth Cohen dans The OC). Je pense donc continuer à suivre les Chroniques de Sarah Connor mais cela dans le silence. Comprenez que je n’en ferai pas les reviews. Mais Speedu le fera très bien à ma place sur Analyses en séries à moins qu’il y renonce à la dernière minute comme pour Gossip girl, petit voyou.


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