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Go Fast

Par Corentino

Un peu comme Va vite chercher du pain !

Cours !

Cours !

Bob est un arabe et un flic. Et pour couronner le tout, il est bon. Comme il est un peu casse-cou, il a choisi l’infiltration. Son équipe part en planque dans une cité chaude pour récupérer des preuves sur deux gros trafiquants de résine de cannabis. Le problème est qu’ils vont se faire repérer et buter au petit matin.
Le petit bob se retrouve sans famille ni ami, et commence à peter un câble dans son petit commissariat. Du coup, il est envoyé en mission spéciale d’infiltration de ouf malade, mais avant il doit recevoir un entrainement spécial de super flic.

Ne donnons pas dans la critique facile qui consisterait à crier au vol et à la propagande sous prétexte que ce film a été financé (au moins en partie si j’ai bien compris) par la police nationale. Y a quand même un passage où l’on peut voir les techniques dont dispose la police pour “casser tous les chiffrements de télécommunication”, et ben je peux vous dire que me voilà rassuré.
Ne nous abaissons pas non plus à critiquer la façon dont le thème de la drogue est traité dans le film. D’une part, car ce serait me foutre de la gueule du monde, de l’autre, car je n’ai pas d’avis sur la question. Ce qui ne semble pas être le cas du collectif Kourtrajmé qui a un réalisé un documentaire sur le thème de la drogue dans les citées. Ce film est un film d’action comme on peut en voir dans les vidéoclubs par pack de douze.

Ce qui me gène par contre c’est le fait que ce film est une pale copie Française de Miami Vice et qu’au lieu d’avoir un noir et un blanc qui s’infiltrent dans une bande de trafiquants de cocaïne tueurs de flics en conduisant des super bateau et des super caisses, en sortant avec des super top models sorties de victoria’s secret, ici c’est un seul flic qui conduit une petite BM, et qui sort avec une ancienne mannequin qui traine ses mitres dans paris dernière. (Juste avant le photographe qui prend les photos de filles nues dans Paris)
Que l’armée de l’air commande Chevalier du Ciel pour faire un top gun à la française, ça m’excite de facto et je commence à baver comme Warren buffet devant les chiffres rouges de Bloomberg. Mais là, ça tient plus d’un navarro ou d’un julie lescaut cuisinée à la sauce américaine.

Globalement, ce film se laisse regarder mais avec un bon paquet de popcorn.


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