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La gourmandise est un vilain défaut !!!

Publié le 23 octobre 2008 par Paniervolant
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Comme je vous en faisais part précédemment, je n'avais pas quoi  m'ennuyer dans cette maison de couture, où j'avais l'impression que
toutes les portes m'étaient grandes ouvertes.

Il est évident que dans de telles conditions, on se sent à l'aise, je dirais même "chez soi"; donc quoi de plus naturel que de faire ce que l'on a envie lorsqu'on se sent chez soi ??

C'était une collection tout particulièrement réussie qui avait vu le jour cette année là.
Une robe, parmi tant de merveilleux modèles,avait attiré mon attention.
Je me voyais déjà dedans.
Bon d'accord, j'aurais pu la réaliser comme il m'était déjà arrivé de le faire
(discrètement), mais une si jolie robe en mousseline de satin de soie, en
triple épaisseurs, doublée de mousseline soie,  et volantée croisée du décolleté jusqu'à la base de la robe, c'en était trop !!!
Une robe de sirène !!!

J'avais une soirée, comme d'habitude, ou plutôt j'étais invitée à une de ces
premières, au théâtre, où était donné une pièce avec Jean Piat.
Accompagnée de mon acolyte habituel, jeune, beau, élégant et charismatique. Il fallait donc assumer une telle soirée !

L'idée me démangeait d'emprunter cette robe; quel scandale, mieux valait
ne même pas y songer, elle n'était pas encore dans le placard aux "nanars"et n'y serait certainement jamais.   Soudain, ma visite habituelle du placard me semblait fade.
Allez !!  Je n'y tenais plus, j'empruntais la robe d'un sublime violet cardinal, réalisée en triple épaisseur de satin de mousseline de soie, accompagnée d'une magnifique cape de crêpe de laine assortie.
Pour avoir bonne conscience, j'avertis quand même l'attaché de presse,
Jean-Paul Caboche, avec lequel j'entretenais une certaine amitié complice.
Je me sentais donc soulagée de ce geste incorrect.

Je me retrouvais donc au théâtre, en charmante compagnie, me régalant de cette pièce avec Jean Piat, et de cette magnifique soirée où s'affichait du beau monde et tout ce qui va avec.
La première partie de cette pièce à succès se termina. Je me levais donc,
comme tout le monde pour applaudir, avant d'aller me désaltérer d'une
coupe de champagne à l'entracte, quand soudain, j'eus une désagréable
sensation.

Je n'osais y croire, le pire venais de m'arriver, non pas pour moi, mais pour
cette fameuse robe en question, qui devait passer le lendemain sur le
podium !!!
Un indicent technique féminin, grave et innattendu venait de m'arriver !!
Toute confuse, et paniquée, j'en informais cet ami qui alla me chercher
un taxi, et je m'enroulais dans la cape afin de me camoufler, je montais
dans le taxi, sans m'assoir, mais à genoux, pour ne pas empirer les
dégâts causés à la robe.

Je rentrais chez moi en catastrophe, et dans la baignoire, je rinçais abondamment à l'eau fraiche la robe en question que je suspendis sur un cintre, afin qu'elle sèche un maximum sans la froisser, en me promettant de l'apporter le lendemain chez "Pouyanne" le maître teinturier de la Haute-Couture.

Je ressortais aussitôt, dans une robe de dentelle noire, pour rejoindre mon compagnon au restaurant, sans avoir vu la seconde partie de la pièce.
Je me sentais soulagée, mais je savais que le lendemain se préparait un autre problème au sujet de cette robe.............. (à suivre)




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