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Michael Connelly, La glace noire

Par Alain Bagnoud

Michael Connelly, La glace noireVoilà ce que c'est que de lire en désordre: dans la dernière aventure où je l'ai suivi, Hyéronimus Bosch devait se glisser clandestinement dans sa maison sur pilotis qui était condamnée par un quelconque service d'hygiène après un tremblement de terre, et était  destinée à la démolition. Dans La glace noire, que je viens de terminer, la maison est encore saine. Bosch y amène la médecin légiste de Los Angeles pour des parties de jambes en l'air après quoi il lui arrache des renseignements qu'il ne devrait pas savoir.

Ce qui rappelle que, quel que soit le roman dans lequel il apparaît, Bosch est un franc-tireur. Toujours tenu à l'œil par la police des polices qui l'a dégradé, faisant toujours le désespoir de ses chefs à qui il n'obéit que si ça l'arrange, toujours à un doigt de se faire expulser de la police criminelle. Toujours, aussi, en train d'accumuler des résultats qu'il est seul à obtenir grâce à ses intuitions, à son individualisme, à sa méfiance de la hiérarchie et à sa tendance à s'appuyer sur ceux qu'il juge digne de sa confiance.

Ici, il s'agit d'un flic qui a passé la ligne. Moore était dans la brigade des stups et il semble qu'il ait travaillé à répandre la black ice, une nouvelle drogue-cocktail élaborée au Mexique.

Moore se suicide au fusil de chasse, mais il a laissé des documents pour Bosch. Celui-ci ne croit pas à la version officielle et va à son habitude tout bouleverser. Pour finalement découvrir une vérité inattendue qui mêle drogue, désir du père, mouches, ambition féminine, tunnels et violence.

 

Michael Connelly, La glace noire, Points policiers


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