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Bretagne, terre de biture

Publié le 30 octobre 2008 par Zappeuse

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à présenter mes plus plates excuses à papamaman, tontontatie et cousine C* (et autres membres de la famille) : la note qui va suivre, et en particulier son illustration vidéo, sont à prendre au 79è degré (du moins au début). Je dis ça à tout hasard, par crainte d’un lynchage en place publique, et ça m’embêterait vu que demain très tôt j’ai un avion à prendre (en bonne Bretonne de Bordeaux, je monte à la capitale, y’a pas de quoi épiloguer jusqu’au réveillon, d’autant plus que je serai de retour dimanche soir).

Ces mesures de précautions étant prises, zieuter et écouter la vidéo ci-dessous, on cause ensuite :

Donc les Bretons seraient beurrés comme des Petits Lu non stop, rois de la biture et reines du pochtronage. Et si c’était juste un bruit parmi d’autres, une rumeur comme cette fameuse pluie qui, à l’heure où je vous blogue, dégringole surtout sur les quartiers nord de Bordeaux ?
Vérifions l’assertion via le site de Libé : faut se faire une raison, c’est écrit en toutes lettres, la Bretagne est la région où l’usage de l’alcool est le plus banal. Voilà voilà. Mais attention, y’a de la concurrence : le Breton se désinhibe à coup de pinard et de bière, mais le Bourguignon le talonne de près. Comme quoi les provinces de l’ouest n’ont pas l’exclusivité de la cirrhose précoce et du teint couperosé en toutes saisons. C’est néanmoins en Bretagne (mais pas du tout dans les Pays-de-Loire : à Nantes, ça doit pas être facile de faire les comptes !), c’est néanmoins en Bretagne, disais-je, que les jeunes s’offrent les murges les plus dantesques, le genre à rouler par terre. Inquiétant. Pas tellement que ça soit la Bretagne qui détienne le record (faut bien un premier et un dernier), mais que des jeunes fraîchement entrés dans l’adolescence s’explosent littéralement aux alcools forts, et ce de manière de plus en plus régulière. Des mômes en pleine croissance, dont les cerveaux ne sont pas encore bien achevés. Et là, j’avoue finir sur une note moins légère : je me souviens d’une jeune fille de seconde qui, un samedi matin, ne faisait pas son interro car, non encore remise de la biture de la nuit, elle parvenait à se caler contre le mur mais pas à tenir son stylo. Préoccupant.

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