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Faut-il avoir peur de la nourriture ?

Par Brunetisa
Se nourrir est un acte que l’on effectue quotidiennement. C’est d’ailleurs vital pour notre santé. Depuis quelques années, l’obésité, les cancers, les maladies diverses et variées se multiplient dans le monde.
L’environnement, la pollution, les industries sont très certainement à l’origine de cette pandémie.
Mais, on oublie souvent que ce que l’on mange constitue une des causes principales de cette dernière. Réfléchissez un instant. Ne voyez-vous pas une certaine corrélation entre le changement de nos comportements alimentaires et la recrudescence des maladies précitées ? Depuis quelques années, le monde absorbe une nourriture « préfabriquée » de plus en plus industrielle, remplie de mauvais gras, de mauvais sucres. S’y ajoutent des fruits et des légumes, soit disant bons pour la santé, mais remplis de pesticides en tout genre.
A partir de là, faut-il avoir peur de la nourriture ?
Après avoir lu le livre de William Reymond, « TOXIC, obésité, malbouffe, maladies…enquête sur les vrais coupables » on ne peut répondre que oui. L’auteur s’est penché sur ce que nous mangeons au quotidien et les constats sont alarmants : on mange de plus en plus mal, ce qui engendre des risques immenses pour notre santé.
Les premiers fautifs dans cette affaire sont les industries agro-alimentaires qui, pour faire des bénéficies colossaux et pour vendre des produits à moindre coût, ce dont raffolent les consommateurs, mettent n’importe quoi dans leurs produits (des restes de carcasses d’animaux malades pour fabriquer des hamburgers, par exemple).
Autres fautifs, les agriculteurs qui, pour avoir des légumes soit disant sains et qui se gardent plus longtemps, les arrosent ou les saupoudrent de pesticides, d’herbicides, etc. qui se retrouvent automatiquement dans nos assiettes quand nous consommons ces fruits et légumes.
Derniers fautifs, les consommateurs. Sous prétexte qu’ils n’ont plus le temps de faire la cuisine, ils se ruent sur les plats préparés produits par nos fameuses industries agro-alimentaires citées précédemment ou dans des fast-food qui, pour vendre pas cher, vendent des hamburgers dont la fabrication laisse plus qu’à désirer. De même, comme la nourriture coûte cher, les consommateurs optent plutôt pour les produits bas de gamme, économiques certes mais bourrés de mauvaises choses.
Au milieu du livre de William Reymond, on découvre un album photo édifiant ! Voici quelques extraits tirés des commentaires de ces photos :
« Les Mythes : des enfants heureux… et une science « efficace » ?
Les enfants sont le cœur de cible de l’industrie agroalimentaire qui souhaite créer des clients fidèles avant l’âge de…2ans. D’où la démarche de Pepsi consistant à « sponsoriser » les biberons. […]
Le recyclage à des fins commerciales des restes de viande – des produits avariés aux cadavres de chiens et chats euthanasiés – est une des activités les plus secrètes de la profession. Pourquoi ? Parce que l’on retrouve ce mélange dans de nombreux produits quotidiens mais aussi dans l’alimentation du bétail élevé à la chaîne.
Le vrai visage de la pandémie : élevage intensif… et des pratiques barbares
La volonté d’une viande à bas prix a imposé des nouvelles conditions d’élevage. Une industrialisation à l’origine de changements dramatiques : ici le grain et les hormones remplacent l’herbe, là, les poulets entassés les uns sur les autres deviennent des porteurs de bactéries.[…]
L’élevage industriel s’accompagne de pratiques barbares afin d’éviter que le capital - les animaux – perde de sa valeur. Victime de l’entassement, le bétail développe ainsi des tendances agressives voire cannibales. Résultat ? Les producteurs arrachent – sans anesthésie bien sûr – les dents des cochons, tranchent le bec des poulets et les cornes des vaches.
Des méthodes toxiques.
La concentration de porc par milliers engendre un véritable problème sanitaire. Dans l’impossibilité de gérer les déchets de l’élevage industriel, les producteurs remplissent des « lagons » contenant un mélange hautement toxique d’excréments et de restes d’animaux qui, bien souvent, vient polluer notre environnement.
L’agriculture intensive utilise massivement les pesticides et les herbicides afin d’augmenter son rendement. Des produits toxiques que l’on retrouve non seulement dans l’environnement, mais également dans nos assiettes françaises. D’autant que l’Hexagone est le 3éme plus gros consommateur de pesticides au monde. »

D’ailleurs, à partir du moment où le consommateur continuera de penser que manger est un acte anodin, qu’il faut le faire parce qu’il faut bien se nourrir, il ne prendra pas conscience que sa vie dépend très largement de sa façon de se nourrir.
C’est pour cette raison que le livre de William Reymond est teinté, malgré le cri d’alarme qu’il lance, d’une lueur d’espoir. En effet, il appelle le consommateur à faire attention à ce qu’il mange : en privilégiant les produits biologiques, en n’hésitant pas à mettre le prix pour un produit bien fabriqué, en refusant d’acheter les produits industriels mauvais, ce qui forcera les industries à faire attention à leur contenu.
Mais, le consommateur ne peut agir seul, il faut que les gouvernements agissent et fassent de la nourriture saine et non toxique leurs priorités. Les consommateurs peuvent faire pression sur eux en dénonçant, rejetant ce que l’on nous propose dans nos assiettes.
Alors, relayons le livre Toxic de William Reymond, agissons et luttons pour vivre mieux dans l’avenir grâce à une nourriture meilleure afin que ne se reproduisent plus des cas comme celui de Kevin Kowalcyk, dont l’histoire tragique est racontée par l’auteur au début de son livre :
Kevin Kowalcyk est mort à 2 ans et 8 mois, après avoir, pendant 10 jours, atrocement souffert, victime de la bactérie E. Coli O157 : H7. Ses intestins étaient rongés par la gangrène, ses artères saturées, et cela à cause d’un hamburger !
Cette bactérie, comme le dit William Reymond, « est […] banale et proche de nous : c’est une bactérie vivant dans l’intestin des animaux. Et qui, parfois, se retrouve dans l’eau que nous buvons, la viande ou les crudités que nous mangeons.
Kevin Kowalcyk n’est pas un cas isolé. Sa mort, dans ces conditions insoutenables, n’est en rien le fruit de circonstances exceptionnelles.
Empoisonné par la viande hachée d’un hamburger, il est une victime de plus. Celle d’une guerre invisible où, de bactéries mortelles en épidémie d’obésité, de cancers en crises de diabète, un danger nous attend à chaque instant, bien caché au fond de nos assiettes.»
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