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John McCain est le Président qu'il faut à l'Amérique

Publié le 03 novembre 2008 par Drzz

John McCain est le Président qu'il faut à l'AmériquePar Rachid Kaci, qui dirige La Droite Libre, mouvement politique français associé à l’UMP. La Droite Libre incarne un courant de droite libérale et conservatrice au sein de l’UMP. Ce courant est le dernier élément qui sauve l’image de l’UMP. Pour la présidentielle américaine de novembre 2008, la Droite Libre a créée, en réaction à l’Obamania des élites françaises, un comité de soutien français au ticket McCain-Palin au sein de l’UMP. Rachid Kaci possède son propre blog http://www.rachidkaci.fr où il explique pourquoi John McCain est le président qu’il faut à l’Amérique. Voici son article :

La campagne présidentielle américaine semble intéresser la France et les Français. Une sorte d’hystérie s’est emparée d’une partie de la population française en faveur du candidat démocrate Obama.

Ce dernier est devenu LE candidat à soutenir pour être dans le coup ou pour faire bien dans les diners en ville.

Sa visite ou plutôt son passage éclair dans notre pays à la fin du mois de juillet dernier a été une occasion de mesurer le côté surréaliste de ses soutiens, de mesurer aussi l’absence absolue de ligne politique affirmée de la part du candidat démocrate.

Ses déclarations n’ont été qu’une suite d’énumérations vagues, plates, floues et surtout empreintes d’affligeants slogans multipliant les appels à la fraternité et aux rapprochements entre les peuples et les religions (sic). Nous avions plus l’impression d’entendre un Pape ou un artiste de variétés en mal de promotion qu’un homme d’Etat…

Pourtant, la situation politique et économique dans le monde nécessite d’avoir à la tête des Etats-Unis un homme d’expérience et d’envergure ; un homme d’Etat capable d’avoir une vision d’avenir lucide et éclairée.

Dans une élection d’une aussi haute importance, il ne s’agit de faire un défilé de mode ni d’aligner des discours creux pleins de bons sentiments, il s’agit de présenter un plan d’action aux défis posés par l’Iran, la situation au Proche Orient, au Pakistan et j’en passe…

John McCain est le Président qu'il faut à l'Amérique

Si les Etats-Unis venait à céder une once de sa force et de sa détermination à lutter contre les nouveaux totalitarismes alors nous sombrerons dans le chaos le plus total…

Barak Obama et sa volonté d’être perçu comme le réconciliateur absolu, le trait d’union entre les peuples et les religions apparaitra aux yeux des fascistes de tout poil comme un faible, à l’image de ce que représentait un président comme Jimmy Carter dont le bilan présidentiel a fait de l’Amérique la risée de tous les dictateurs au début des années 80.

Nous traversons une période où la faiblesse politique devient une faute majeure. Il faut afficher de la détermination, des convictions fortes et un attachement profond à nos valeurs libérales universelles.

Ce dont l’Amérique a besoin c’est d’une personnalité au caractère exigeant, à l’expérience affirmée et surtout pourvue d’une lucidité et d’un sens des responsabilités face notamment à une situation politique des plus tendues.

Ce sens des responsabilités sera absolument nécessaire lorsqu’il faudra prendre des décisions impopulaires particulièrement au niveau international.

Personne n’aura à se réjouir d’une Amérique affaiblie, surtout pas la France. Je crains que Barak Obama soit un Président qui ramènera les Etats-Unis à ce qu’ils étaient au milieu des années 70 avant l’arrivée du grand Reagan. Il n’est qu’une image et parfois même malheureusement qu’une couleur de peau.

D’ailleurs, les soutiens dont il bénéficie ici en France trouvent trop souvent leur raison dans l’origine ethnique du personnage et non dans son programme politique.

Certes, ce serait un véritable tremblement de terre d’avoir à la Maison blanche un homme de couleur comme l’on dit pudiquement. Mais cet argument ne saurait tenir lieu de programme politique.

John McCain est le Président qu'il faut à l'Amérique
Pour toutes ces raisons, je m’inscris résolument et sans état d’âme derrière le candidat républicain, John Mac Cain.

D’abord et avant tout, je me retrouve globalement dans son programme et celui des Républicains. Je trouve, par ailleurs, qu’il possède la dimension nécessaire tant sur le plan humain que sur le plan du parcours personnel pour assumer une présidence difficile et pleine de dangers.

L’heure pour les Etats-Unis n’est pas à l’expérimentation ni à celui de jouer dans le registre des symboles. Il me semble qu’il s’agit plutôt de porter à la tête de cette grande nation un homme qui assumera ses convictions et ses valeurs sans complexe et avec courage.

John Mac Cain est de la trempe d’un Ronald Reagan. Nous avons besoin de cette trempe pour affronter les épreuves difficiles qui nous attendent…

A cette occasion, nous lançons un Comité de soutien à John MAC CAIN au sein de l’UMP. Trop de personnalités de notre parti n’osent plus affirmer leurs convictions en se rangeant, pour suivre la mode, derrière Obama. Il est temps que le pro Mac Cain s’affirme au sein de l’UMP.

Merci à Right Winger pour m’avoir envoyé cet article.


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LES COMMENTAIRES (1)

Par marc porta
posté le 03 novembre à 21:21
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Voici un article publié dans the Guardian et écrit par Jonathan Freedland :

« J’ai déjà ressenti cette impression. C’était il y a huit ans et, à nouveau, il y a quatre ans : un poids sur l’estomac. C’est une sorte de pessimisme physique qui me sussure : « Voilà que ça recommence. Les démocrates sont sur le point de perdre une élection qu’ils devraient théoriquement gagner – et dont l’enjeu est pourtant crucial. »

Dans ma vie, je ne m’inquiète pas autant pour Obama que je me suis inquiété pour John Kerry en 2004 ou pour Al Gore en 2000. Obama est un meilleur candidat que ces deux-là réunis, et tous les signes montrent que les chances des démocrates sont plus grandes cette année qu’elles ne l’ont jamais été depuis 1976. Et pourtant, je n’arrive pas à me débarrasser de ce poids sur l’estomac.

Si Sarah Palin fait mentir l’adage selon lequel l’issue d’une élection est déterminée par la seule tête d’affiche du ticket présidentiel, et qu’elle parvienne d’une façon ou d’une autre à faire gagner celle-ci à Mc Cain, quelles seront les réactions aux Etats-Unis ?

D’abord, l’Amérique démocrate prendra une nouvelle fois le deuil et se sentira exclue de son propre pays. Une génération entière de jeunes Américains – qui se sont largement rangés derrière Obama – sombrera dans le cynisme après avoir conclu que la politique, décidément, ne mène à rien. Enfin, et c’est le plus déprimant, de nombreux Africains-Américains décréteront que, si même Obama n’est pas parvenu à l’emporter, alors aucun Noir ne deviendra jamais président des Etats-Unis.

Mais quelle sera la réaction du reste du monde ? C’est celle-là qui m’angoisse le plus. Car Obama a suscité dans le monde entier un engouement que, de mémoire d’homme, aucun politicien américain n’avait jamais provoqué. Si l’élection du 4 novembre se déroulait à l’échelle mondiale, Obama l’emporterait haut la main. Les 200 000 personnes qui sont allées écouter son discours à Berlin, en juillet dernier, ne l’ont pas seulement fait en raison de son charisme, mais parce qu’elles savaient que, à l’instar de la majorité de la population mondiale, Obama s’est opposé à la guerre en Irak. Mc Cain, lui, l’a soutenue et a colporté le mensonge selon lequel Saddam Hussein était lié aux attentats du 11 septembre 2001. Les non-Américains savent qu’Obama ne traitera pas avec désinvolture et brutalité le système international et qu’il respectera les traités et les institutions mondiales, contrairement à Mc Cain, qui voudrait contourner les Nations unies au profit d’une Ligue des démocraties soumise aux intérêts américains. Mc Cain a beau avoir pris une position correcte sur le changement climatique, l’un des slogans qu’on a le plus souvent entendus lors de la convention républicaine était : « Drill, baby, drill ! », comme si la solution du réchauffement mondial ne passait pas par une redéfinition radicale de tout le système énergétique américain, mais par une multiplication des forages ossfhore.

Si les Américains choisissent Mc Cain, ils tourneront le dos au reste du monde et, avec un doigt d’honneur, ils lui signifieront que nous sommes repartis pour quatre années supplémentaires à la sauce Bush, Cheney and Co.

Jusqu’à présent, l’antiaméricanisme a été exagéré et très mal compris : en dehors d’un noyau dur de gauche, il exprimait avant tout un sentiment anti-Bush, un rejet de la seule administration actuelle. Or, si Mc Cain l’emporte en novembre, cela pourrait changer. Les Européens et les autres pourraient alors en conclure que leur désaccord ne se limite pas à la clique actuellement au pouvoir, mais s’étend aux Américains dans leur ensemble. Car ce ne seront pas les politiciens, mais bien le peuple américain lui-même qui aura laissé passer l’occasion de ce nouveau départ que le monde espère.

La manière dont les Américains feront leur choix aura également de l’importance. S’il apparaît que l’issue de l’élection a été déterminée par un préjugé racial, alors le verdict du monde sera extrêmement sévère. Dans ces conditions, comme l’a écrit récemment Jacob Weisberg dans le magazine Slate, l’opinion internationale conclura que « les Etats-Unis ont eu leur chance, mais qu’au bout du compte ils n’ont pas su faire passer leur propre intérêt avant leur position insensée et irrationnelle sur la question raciale ».

Même si ce n’est pas le préjugé ethnique, mais un autre aspect de la guerre culturelle qui se révèle avoir été décisif, la conclusion restera la même. Imaginer que l’Amérique décide que la présence à la Maison-Blanche d’une « hockey mom » aux idées arrêtées est ce qu’elle souhaite le plus traduirait un tel manque de sérieux et une telle fuite devant la réalité que cela ne pourrait être que la marque d’un pays entré dans un « déclin historique », pour reprendre une autre formule de Weisberg. N’oublions pas que le directeur de campagne de Mc Cain clame à qui veut l’entendre que cette élection « ne se joue pas sur les problèmes du jour ».

Bien entendu, je sais que le seul fait de mentionner le soutien dont bénéficie Obama dans le, monde lui porte tort. Mais que nous enseigne sur l’Amérique d’aujourd’hui le fait que jouir de l’estime du monde n’y est pas bien vu ? Si les Américains rejetaient Obama, ils enverraient ainsi au reste de la planète un message extrêmement clair. Et ils peuvent être sûrs que ce message sera entendu. »

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