Les couleurs ont des moments de grande joie, sautent loin et font vibrer toute la peinture sur leur passage.
Les couleurs lumineuses ont envie de se déplacer par sauts légers, touchant à peine le sol. Les couleurs sombres rampent, coulent, s'enracinent.
(27.3.04)
[...]
Couleurs de la profondeur
Quand la couleur a du poids, elle calme la matière.
(9.2.98)
Une vie silencieuse vive : poire orange, pêche mauve, petit bol bleu pâle, fond vert léger. Rapports chantants. Mais quand la surface peinte paraît juste, la couleur se retire vers l'intérieur des objets et fruits. Elle appelle du fond.
(15.8.03)
[...]
[...]
La couleur invisible. Attente silencieuse au fond du feuillage.
(16.9.05)
Respirer la couleur. L'absorber comme l'odeur de la terre après la pluie.
(27.8.05)
Alexandre Hollan, Je suis ce que je vois, T. II, Notes sur la peinture 1997-2005, Le Temps qu'il fait, 2006, pp 110, 114 et 121.
A noter : Un cahier sur Alexandre Hollan sous la direction de Jean-Yves Pouilloux est annoncé dans quelques jours aux Editions William Blake.
contribution de Maryse Hache
Fiche bio-bibliographie d'Alexandre Hollan
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