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La mort : un marché juteux et hypocrite

Publié le 07 novembre 2008 par Pppplus

Des gens profiteraient-ils de notre abattement lors de la mort d'un proche ?

Quand on perd un proche, on est souvent abattus, et il y a de nombreux problèmes à régler dans l'urgence, comme les obsèques.
Souvent les familles vont au plus près, sans prendre le temps (et d'ailleurs l'ont-elles réellement) de comparer les prix et prestations entre les différents entreprises de pompes funèbres. Régulièrement, ces sociétés pratiquent soit des prix exorbitants, soit ajoutent et facturent des prestations bien inutiles.

Mais les gens ne sont-ils pas victimes aussi de leur propre état d'âme ?
En effet, même si les prix peuvent sembler prohibitifs, on peut laisser passer, de peur de paraître radins, ou de manquer de respect au défunt.

Et il n'est pas dur pour un professionnel, de profiter de la situation.

Autres problèmes en vrac, liés à nos coutumes
Par exemple, les cimetières, dans l'absolu, peuvent prendre de plus en plus de place. En effet, si nous gardons toutes les tombes en bon état, celles de nos parents, grands-parents, arrière... etc, il faudra agrandir et agrandir encore nos cimetières.
Alors, pensons à l'incinération, qui a l'avantage de prendre beaucoup moins de place qu'une tombe classique, avec la petite urne. Et d'ailleurs, pourquoi donc garder une urne ? pourquoi ne pas disperser simplement les cendres ?
Ah oui, mais j'ai entendu récemment, que l'incinération était polluante, et qu'une solution écolo était simplement d'enterrer le corps (disons dans une forêt dédiée à cela), et de laisser la nature reprendre le corps.

Mais les poids des religions et du qu'en-dira-t-on sont tels que nous allons continuer d'enterrer "dignement" nos parents.

Un cimetière, c'est pourtant vraiment moche ! A-t-on absolument besoin d'un lieu physique déterminé, pour penser à nos proches décédés ?

Et l'argent ainsi dépensé, ne serait-il pas plus utile, aux personnes vivantes ? Et le mort, se soucie-t-il réellement de ce qu'on fait de lui après sa mort ?

Évidemment, si le défunt avait fait part de ses derniers souhaits, il faut les respecter. Mais est-ce si souvent le cas ?


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