Dans un récent communiqué de presse, le MJS
(Mouvement des jeunes socialistes) de la Creuse fait part de ses doutes quant
aux projets de ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges.
« Ce projet nous semble profondément ambivalent et suscite chez nous des
inquiétudes et de fortes réserves » affirment-ils.
Les jeunes socialistes mettent en avant les « effets pervers »
que le projet « ne manquera pas de provoquer » en Creuse. Le MJS
craint notamment un « enclavement accentué » du département. «
C’est vers l’abandon de toute une partie des régions Centre et Limousin que
nous nous dirigeons » précisent-ils.
De plus, les jeunes socialistes dénoncent la cohérence du projet : « un
creusois devra à moyen terme se rendre à Limoges puis à Poitiers pour atteindre
enfin Paris tant le maintien des TEOZ nous semble improbable […]. Plus de
temps, moins pratique, plus cher,... Vive le progrès ! ».
Le MJS creusois réclame avant tout « une modernisation du POLT plutôt que
son abandon ».
Voilà une position qui risque de mettre les jeunes socialistes creusois en
contradiction avec leurs ainés Sylvie Vaugelade, Renée Nicoux et Jean-Jacques
Lozach qui ont voté le 19 juin dernier pour la motion d’urgence sur la LGV.
Celle-ci confirmait l’attachement des élus régionaux à la « réalisation
rapide de la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges ».
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Selon le MJS 23 un trajet La Souterraine-Paris avec la LGV coûterait 79€50
et durerait 3h05, contre 43€90 avec le POLT et pour un voyage de 2h40.
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