Décourageant ?

Ce matin, après la lecture de mes blogs favoris, je voulais faire un nouveau billet expliquant pourquoi je ne voyais pas Ségolène Royal à la tête du Parti Socialiste. C’est toujours délicat, car, quand on parle d’elle, le cœur parle souvent avant la raison. Il en devient impossible d’argumenter sans se voir traiter de mauvais camarade, de machiste, … Je ne peux pas prôner une blogosphère de la bonne humeur et pondre des billets à me faire taper dessus.
Et pourtant… Je vais donc vous envoyer lire deux éminents blogueurs politiques, Nicolas Voisin et Olivier Bonnet. Quand vous aurez terminé la lecture, vous pourrez aller lire Olivier P. et Martin P., tout aussi sympathiques mais moins connus dans la blogosphère.
Je les vois d’ici, mes copains Ségolistes, arrivés à ce stade de la lecture, se demandant : « Qu’est-ce qu’il va encore nous sortir, le gros ? ». Rien. Juste faire part de mon sentiment de découragement.
On avait eu « l’achat des votes » (l’annonce, le jour du vote, du remboursement des cotisations). On avait eu le « vous pouvez voter pour ma motion, je ne suis pas candidate afin que le vote ne se transforme pas en un referendum pour ou contre moi ». On sait ce que ça peut devenir…
Voilà maintenant « Elle a rédigé pour cela un "document de travail" qu'elle leur a transmis dans lequel elle dresse une liste de grands principes généraux -- qu'elle leur demande d'enrichir ».
Vous avez vu ? Mettez ce que voulez dans le programme mais votez pour elle… A quoi il a servi, le premier texte, celui qui a recueilli une majorité des suffrages, celui qui pourrait légitimer une politique ?
A vous décourager de la politique… si ce n’est pas déjà fait.
Dans les commentaires, hier, à un moment, j'ai répondu à Jon que j'avais fait beaucoup moins de billet antiségolène que d'autres blogueurs avaient fait de billets tapant sur des camarades du PS. Ca aurait pu être vrai... mais ça fait 4 en une semaine. Je n'avais pas dit de mal depuis le choix du candidat, fin 2006... Deux ans, déjà ! Dès le nouveau secrétaire choisi, je fermerai ma gueule. Mais là... Il me reste une semaine...