Bordeaux ? Football. Bègles ? Rugby. Mérignac ? Handball. Pessac ? ... La commune aux 10 000 licences, 85 clubs et 53 disciplines ne veut plus passer son tour. Dans trois semaines, la municipalité tiendra des Assises du sport préparées depuis la rentrée. L’idée est de redéfinir le «contrat» entre les acteurs du monde sportif et la Ville qui pourrait ainsi en profiter pour relancer le projet d’une équipe de référence présente au haut niveau. «Ce n’est pas quelque chose qui se décrète mais c’est dans les tuyaux», reconnaît Marc Pommies, directeur de la politique sportive, qui parle de «locomotive». «S’il faut privilégier un sport pour avoir une vitrine, il faudrait passer un cran au-dessus. Mais ça ne se ferait pas sans douleur», prévient toutefois Mado Lambert, l’adjointe aux Sports forcément soucieuse de ne pas négliger les autres clubs de la ville. Les sports majeurs étant déjà représentés sur l’agglomération bordelaise, Pessac chercherait plutôt à faire valoir ce qui fait sa spécificité : les sports américains, avec les Kangourous pour le football américain et les Panthères pour le baseball, chacun au deuxième échelon national. «On est bien sûr enchanté que la mairie souhaite nous mettre en avant», assure Frédéric Lefèbvre, président des Kangourous dont l’objectif est d’intégrer l’élite à l’horizon 2012. Il a ainsi récemment rencontré le maire Jean-Jacques Benoît pour notamment envisager un contrat d’objectifs tel que cela existe avec le handball du SPUC (N2 masculine et N3 féminine), le football de l’ASCPA (DHR) et Pessac Rugby (H-PH).
Guillaume Balout
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