Magazine Amérique latine

La Sierra Nevada del Cocuy

Publié le 28 juin 2006 par Mikaël
DÄ‚Ĺ cembre 2004

Incroyable ! Enorme ! Un truc de malade !...
Bon d'accord, la formule est un peu simpliste, mais ça résume vraiment l'impression que l'on peut avoir à la fin d'une semaine passée dans la Sierra Nevada du Cocuy dont 5 jours entre 4000 et 4600 m.

Tout d'abord il faut se situer. Nous sommes tout au nord du département du Boyaca au nord de Bogota, non loin de la frontière du Venezuela.

Pour y accéder, ce n'est pas simple : nous avons mis environ 20h de bus, dont un bon moment de pistes. Autant dire que nous étions déjà dans l'ambiance.

On arrive dans un charmant village typiquement andin : Guican. C'est le lieu de départ de la rando. Après une nuit et une journée le temps de nous acclimater àl'altitude, nous partons pour passer notre première nuit sous tente au pied des hautes montagnes. Le Parc National du Cocuy, c'est plus de15 sommets au-dessus de 5000 m.

Notre première journée de rando nous donne déjà un aperçu des superbes paysages. Nous avons de la chance car nous avons réussi à obtenir une mule pour porter une partie de nos bagages et surtout la nourriture (mais c'est juste pour le matin).

Très vite, une partie d'entre nous sommes atteints du mal de tête en raison de l'altitude (pas très agréable comme sensation!!!!). La première nuit au-dessus de 4000 m nous donne d'emblée l'idée du reste du séjour : super froide !!! On se lève le matin, nos tentes sont gelées. On oublie vite qu'on aime dormir. De toute façon, les journées sont tellement extraordinaires de beauté qu'il vaut mieux marcher. Et puis ça réchauffe !!

En effet, chaque jour, la montagne nous offre un paysage si différent que l'arrivée aux sommets est "difficilement" magnifique...

Je ne sais pas si on peut dire qu'il y a un jour plus beau que l'autre mais en tout cas, je retiendrai ce second matin, après cette première nuit très froide, après ce premier col très difficile avec mon sac très lourd où quand tu arrives essoufflé au sommet, tu lâches devant le spectacle une belle vulgarité qui te fait dire que c'est peut être un des plus beaux paysages que je n'ai jamais vu.

Ce qu'il faut aussi retenir du Cocuy, ce sont ses habitants au visage brûlé par le soleil, renfermés sur eux-mêmes où la vie semble difficile à l'image de la rudesse du climat. C'est presqu'une autre planète...

En tout cas, pour les amateurs de la montagne ou tout simplement des belles choses, tant pis si je me répète mais c'était vraiment un truc de malade!
INOUBLIABLE !!!

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