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La cabane branchée

Publié le 01 décembre 2008 par Gabrielle Rival

Dernier week end de novembre : La météo annonce deux jours froids et pluvieux sur la Normandie. Même si, pour la saison, c'était prévisible, on espère quand même quelques apparitions du soleil pour notre court séjour à Mézidon !
Samedi midi, direction Chateau Canon... Ce n'est point dans une chambre de ce monument classé que nous allons dormir mais... en haut d'un arbre (un platane d'Oriant de 250 ans) La «cabane branchée» est accrochée à 15 mètres au dessus d'une petite cascade, dans le parc du domaine, derrière la ferme découverte.
A l'arrivée, devant un verre de jus de pomme, au comptoir de la cave à cidre, on nous explique les consignes de sécurité et le fonctionnement de la cabane : poêle à pétrole, lampe tempête, toilettes sèches etc.. car oui, là haut, il n'y a ni électricité, ni sanitaires. Un simple petit lavabo avec un robinet d'eau gelée froide.
16h, c'est l'heure de monter...Plus on approche, plus j'appréhende la montée. Vu d'en dessous, c'est très impressionant !Comment est-ce que je vais faire pour monter là haut, moi qui ai le vertige ?!! En plus, c'est pas du tout comme je l'avais imaginé.. j'avais vu un petit escalier tranquil et un pont de singe où je pensais ne pas voir sous mes pieds... que nenni, la montée se fait via un escalier de menier assez raide, un filet dans lequel on doit marcher puis un pont avec des petits rondins de bois bien espacés.Bon, c'est parti, je ne réfléchi pas, je monte...(...)et bah, franchement, c'est de la gnognotte... même pas peur comme on dit !

Première impressions là haut, c'est très beau.. on se sent en harmonie avec la nature.La cascade chante juste en dessous, les moutons broutent en contrebas. C'est déjà très reposant ! Le calme absolu...

La cabane est simple mais accueillante, on s'y sent déjà bien...
... bon par contre, pas de rayon de soleil !.. juste un froid de loup !!
Dés les bagages posés, on se jète sur le poêle pour l'allumer ! Evidemment, ça marche pas comme on nous l'a expliqué ! «Allo, c'est nous.. déjà... on a un problème : nous n'arrivons pas à démarrer le poêle. »10 minutes plus tard, le problème est réglé, le poêle rechauffe la cabane et nous avec.

La nuit commence déjà à tomber. Pas le temps de profiter du parc !On allume la lampe tempête et les multiples bougies.A 19h 18h, on nous apporte le dîner. Le panier est accroché à un mousqueton, ou bout d'une corde, en bas de l'arbre. Il suffit juste de le hisser là haut.Diner au lit, au chaud sous la couette... au menu, une petite assiette de charcuterie, un risotto au champigons avec du poulet, du fromage, de la tarte aux pommes et une bouteille de jus de pomme... miam miam...
Heure du coucher : 20h30 !! presque en même temps que les poules !

La suite est plus fraiche ; avant le diner, nous étions déjà tombés en panne de pétrole pour le chauffage. En même temps que le repas, nous avons reçu une ralonge pour le poêle : 1 petit litre de pétrole. Mais, malgré les précautions que nous avons prises pour ne pas gaspiller les précieuses heures de chauffage, il ne nous en restait plus suffisamment pour nous chauffer le matin... Eh bien, la matin, fin novembre, en Normandie... brrrrr... 6°C dans la cabane, comme dehors !! Pas le temps de mettre un orteil en dehors du lit qu'il était déjà congelé...
9h, vite, vite.. je remonte le panier du petit déjeuner et hop sous la couette pour prendre un bon bol de chocolat chaud !! A 11h30, nous levons le campement pour rentrer sur Paris.
Au passage, on traverse la ferme découverte et observons les animaux de la ferme. Certaines espèces sont peu communes comme le porc de Hongrie à droite avec son pelage de mouton :

Nous laissons Chateau Canon derrière nous.

Peut-être y retournerais-je au printemps ou en été quand les températures seront plus clémentes !

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