Magazine Journal intime

Travaux lourds et grosses factures

Par Crapulax

Photo_031Ca avance, ça avance. J'ai beau ne pas ménager ma peine et ruser autant que faire se peut pour limiter les frais, le temps file et le cash aussi. Le chantier est plus lourd que ce que j'avais initialement prévu, pas tant à cause des mauvaises suprises que parce qu'une fois lancé, autant faire les choses bien. Et puis, sans expérience antérieure d'un tel chantier, je n'en avais réellement pas pris la mesure.

Je comprends désormais concrètement pourquoi la préparation décente d'un bateau de voyage, nécessite au moins six mois, voire un an. Je suis satisfait du travail soigneux de l'équipe de Gauthier Marine. Ca douille, certes, mais ils ne font pas trop de gras. Pour s'en tirer à meilleur compte, il aurait fallu faire les travaux à Trinidad.

Ma trésorerie fait grise mine mais je ne peux guère temporiser: Achat de l'éolienne pour la fabrication du matereau adapté au portique, de l'électronique pour la sonde et les capteurs de mât etc...

Depuis quelques jours, le brouillard s'éclaircit à mesure du remontage de ce qui était désossé, démonté et stocké ça et là. Le lego nautique qu'était devenu Galapiat reprend la forme d'un voilier.

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Si j'en juge à l'ovalisation des bagues de dérive, au marquage du tube de jaumière, ce travail était indispensable. La structure reste globalement en excellent état : la coque de 23 ans mise à nue après le sablage ne présente que de très rares traces limitées d'électrolyse lorsque de nombreux OVNIs de moins de 10 ans nécessitent le remplacement de panneaux entiers de la coque. Bonne construction décidément.

Il ne reste qu'un grosse quinzaine de jour avant la mise à l'eau début décembre. De mon côté j'ai presque achevé le réhabillage du mât et le remontage de l'enrouleur. 

Il est temps, car mon absence fréquente pèse à Bach-Yen et le flux des dépenses dépouille trop vite mon portefeuille, d'autant qu'en ces temps de crise, qu'il n'y a guère de  budget supplémentaire à attendre de ce que j'avais encore placé sur les marchés.

Le timing prévu pour le départ tombe d'ailleurs plutôt bien. Quitter la terre ferme quand une débacle

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économique durable s'y précise, me parait des plus judicieux et limite d'autant les hésitations. L'ambiance déjà délétère qui régnait dans notre belle société risque en effet de devenir franchement nauséabonde. Si on revient, ce sera pour l'embellie.   

Malgré le froid qui devient plus vif, je commence à apprécier le travail manuel. Mes tatonnements du début s'estompent, je prends plus confiance dans ce que je produis, travaille mieux et plus vite. Mon apprentissage est un peu austère mais progresse correctement. Il y a un an, j'étais en costume cravatte à pianoter sur mon ordinateur ou à pipoter des clients, slideware conceptuel à l'appui. Malgré la solitude de ma tâche, je n'ai pas perdu au change et me sens bien mieux.      


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