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Ovni : interview de stanton t. friedman

Publié le 29 mai 2007 par Jean-Christophe Grelet



STANTON T. FRIEDMAN, vous obtenez votre maîtrise de physique en 1956. Carl Sagan était un de vos camarades de promotion, quel souvenir gardez-vous de lui à cette époque ?

S.T.F : Carl Sagan et moi étions ensemble, avec une douzaine d’autres étudiants environ, dans les mêmes classes de physique et de Mathématique de la Division Sciences Physiques de l’Université de Chicago entre 1953 et 1956. Je suis plus âgé que lui de quatre mois. Nous avions grandi dans des petites villes voisines du New Jersey (Linden pour moi, Rahway pour lui), mais nous ne nous connaissions pas alors. Je l’ai vu pour la dernière fois chez lui à Ithaca (New-York), deux ans avant sa mort. J’ai obtenu ma maîtrise et ma licence en Physique tout en continuant mon travail à l’Université. Il y était, afin d’obtenir son Doctorat. Il était un parmi d’autres. Nous avons été, par la suite, en désaccord, au sujet des OVNI comme je le dis dans un des chapitres de mon livre TOP/SECRET MAJIC ou je signale toutes les erreurs qui se trouvent dans son ouvrage DEMON HAUTED WORLD.

C’est après la lecture du livre d’Edward Ruppelt, Report on Unidentified Flying Objects, que vous vous passionnez pour le phénomène OVNI. Vous décidez même d’en parler à vos collègues professionnels. Quels furent leurs réactions ?

S.T.F : J’ai lu le livre de Ruppelt en 1958 et ai donné ma première conférence en 1967. Entre les deux, j’ai énormément lu. En fait, c’est grâce aux réactions enthousiastes lors de mes conférences venant de la part de mes collègues professionnels que je suis devenu conférencier à temps plein et ceci lorsque les fonds alloués aux recherches sur les systèmes nucléaires spatiaux ont été arrêtés en 1969. Depuis, j’ai fait des conférences dans plus de 600 universités et auprès de 100 groupes professionnels, répartis dans cinquante États, 9 provinces Canadiennes et 16 autres pays.

Au cours de votre carrière comme physicien nucléaire au sein d’entreprises prestigieuses telles que General Electric ou Aerojet General, vous dites avoir fait (au cours de vos expériences), tourner des moteurs d’avions à l’énergie nucléaire. Quel souvenir gardez-vous de cette époque ?

S.T.F : J’ai travaillé sur un certain nombre de programmes nucléaires très avancés et classifiés, dans le développement des systèmes spatiaux. Ils étaient passionnants et à la pointe de la technologie. Le Département de Propulsion Nucléaire au sein de la General Electric Aviation dépensait 100 millions de dollars par an en 1958, employait 3500 personnes dont 1100 étaient des ingénieurs et des scientifiques. J’ai été directement impliqué dans des expériences de protection contre les radiations au sein de plusieurs installations comme le laboratoire national d’Oak Ridge dans le Tennessee et le laboratoire de la General Dynamics à Fort Worth au Texas. Nous avons testé avec succès des propulseurs à l’énergie nucléaire. J’ai travaillé alors chez Aerojet General Nucleonics sur des réacteurs nucléaires compacts pour des applications concernant des engins spatiaux et sur un système de propulsion à fusion pour des voyages dans l’espace profond. Au sein de la General Motors Division Allison, j’ai travaillé sur le programme militaire concernant le réacteur compact et ai dirigé les progrès en la matière de la compagnie United Nuclear. Après cela, j’étais au Laboratoire de chez Westinghouse Astronuclear, aux alentours de Pittsburgh, qui travaillait sur les fusées nucléaires. Nous avons testé sur place la fusée nucléaire NRX A-6 d’une puissance de 1100 Mégawatts. Puis je fus assigné à des travaux assez brefs chez McDonnell Douglas et chez TRW Systems pour travailler sur des programmes d’explorations spatiales en dehors de la limite de notre système solaire. C’étaient des programmes passionnants, qui faisaient travailler des gens d’une qualité exceptionnelles, et en nous donnant une véritable occasion d’être au début de l’ère de la technologie nucléaire. Le fait de voir les programmes annulés et de devoir déplacer ma famille à travers le pays était frustrant.

Depuis 1961 (où vous aviez découvert à la bibliothèque de l’université de Berkeley en Californie, une édition privée du Projet Blue Book, Special report number 14), vous rassemblez une masse d’information sur le phénomène OVNI. Qu’est-ce qui vous motive ?

S.T.F : Il n’y a pas, à mon avis, de sujet plus passionnant que les visites faites sur la planète Terre par des engins spatiaux d’origine étrangère et de faire la preuve que le gouvernement est au courant. J’aime résoudre les puzzles et faire partie du jeu. J’ai aussi aimé participer à plus de 20 documentaires en démontrant que les propos des négativistes bruyants et méchants étaient carrément faux. J’y ai gagné plus de crédibilité dans le débat sur les OVNI.

Vous avez fait un nombre incalculable de conférences sur la réalité du phénomène OVNI à travers tous les Etats-Unis et dans le monde entier. Est-ce que les mentalités évoluent par rapport à ce type de phénomène ?

S.T.F : Je ne comprends pas la question. Les gens réagissent très bien dans mes conférences, au moment réservé aux Questions/Réponses. Ils semblent apprécier mes réponses ainsi que mes livres , articles, DVD, comme vous pourrez le voir sur mon site Internet www.stantonfriedman.com Mon public a toujours été enthousiaste.

Au bout de 49 ans d’études et d’enquêtes sur les OVNI, quelles sont vos conclusions sur ce sujet ?

S.T.F : Après 49 ans d’études et de recherche, j’ai conclu ceci :

  1. L’accablante évidence que la Terre est visitée par une intelligence qui contrôle des engins spatiaux extraterrestres. En d’autres termes, certains OVNI sont des vaisseaux spatiaux extraterrestres. La plupart ne le sont pas, comme la plupart des atomes ne sont pas fissibles.
  2. Le sujet des soucoupes volantes représente une sorte de Watergate cosmique, cela signifie que quelques personnes au sein du gouvernement ont connaissance de la présence de visiteurs extraterrestres, depuis qu’ils ont découvert les débris d’une soucoupe volante et les corps d’aliens près de Roswell, au Nouveau-Mexique, en juillet 1947.
  3. Il n’y a aucune bonnes objections aux conclusions 1 et 2 venants de la part des négativistes bruyants et méchants. Les objections semblent bonnes, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’elles ne résistent pas à un examen minutieux et soigneux.
  4. Les soucoupes volantes et le cover-up du gouvernement concernant les corps et l’épave sont l’histoire la plus importante du Millénaire.

Préparez-vous un nouvel ouvrage ?

S.T.F : Je suis impliqué dans trois nouveaux livres. Le premier “Captured! The Betty and Barney Hill UFO Experience”, avec Kathleen Marden, la niece de Betty. Il devrait être sorti vers la fin du mois de jullet. Le second “Shoot Them Down” par Frank Feschino Jr, au sujet des évènements ufologiques passionnants de l’été 1952, comprenant l’affaire du monstre de Flatwoods en Virginie Occidentale, pour lequel j’ai écris l’avant-propos et l’épilogue. J’ai également écrit l’avant-propos du nouveau livre du Dr Jesse Marcel “The Legacy of Roswell ”, qui doit sortir au début du mois de juillet au musée International sur les OVNI.

Interview faite par Internet.

Pour plus de rensiegnements : http://www.v-j-enterprises.com/sfhome.html


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