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Poulardes bien roulées aux Glorieuses

Par Estebe

Coucou,

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Une soirée diapo qui caquète, ça vous branche?
C’est que, l’autre jour, on est allé traîner nos moonboots aux Glorieuses de Bresse. Et plus spécialement à Louhans, où se tenait le premier volet de la fiesta à plumes.
Pour ceux qui ignorent tout de cet épisode sublime du folklore culinaire tricolore, quelques explications s’imposent. Chaque année aux Glorieuses, un jury récompense les plus chouettes volailles du cosmos bressan. Des volailles AOC, qui se pavanent dans leur plus bel état, la chair blanche immaculée, le croupion fier et la collerette bien peignée.
Des chapons dodus, des poulardes girondes, mais aussi des pintades, simples poulets, grosses dindes et colverts. Sous la halle de Louhans, toutes ces créatures canichées et alignées comme à la parade offrent un spectacle prodigieux, qui ne manque jamais de brumiser la pupille et d’hyperventiler la papille.

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Avant d’être examinées par les jurés, nos volailles ont été roulées. Soit emmaillotées dans une toile atchement serrée, façon corset SM. L’opération permet, primo, une conservation nickel de la bête, genre sous-vide; deuzio, la pénétration de la graisse dans la chair; tertio, une silhouette oblongue sexy en diable.

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On ne va pas gloser sur l’élevage luxueux et dûment réglementé de ces bestioles qui, pendant quatre mois au moins, ont chacune un peu moins d’un stade de foot pour chasser le vers de terre et courir le guilledou. Menu de base? Maïs, blé et lait. De vraies princesses, à la chair divine.
Bref, aux Glorieuses, on peut se payer une poularde primée (Grand Prix d'Honneur, Premier, Deuxième et Troisième Prix ou mentions honorables), à un tarif certes largement supérieur au pauvre poulet de supérette, mais humain quand même. Notre pintade médaillée valait trente euros. Elle nourrira une armée.
Aux Glorieuses aussi, on croise plein de stars: une blogueuse exquise, Georges Blanc (qui ressemble un peu à Jimmy Carter, quelque chose  dans le maxillaire, cela soit dit en passant) et Madame Loiseau. Sans oublier le député local, Arnaud Montebourg, grand serreur de paluches, qui est bien plus propre et joli en vrai qu’à la télé. Déjà qu’à la télé, il est super propre et joli, Montebourg. Ben, en vrai, il l’est plus encore. Il aurait presque pu concourir avec les coquelets. On aurait voté pour lui.

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Côt!

PS: Les Glorieuses continuent. Dates, rensignements, machins, ici clic.
PS2: Retrouvez d'autres parfums de cette journée grandiose sur le blog de Camille


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