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Les analyses de la semaine

Publié le 15 décembre 2008 par Graphseo

Egide vers un renouveau ?

Dec.16, 2008 in Analyse action Leave a Comment

On pourrait le croire tant le titre à dévissé ces dernières années en bourse. Le carnet d’ordres reste cependant très vide et donc par conséquent ce titre est réservé aux spéculateurs ou à ceux qui n’ont pas besoin de sortir leur argent de suite. Car le titre Egide s’il est risqué offre bel et bien un potentiel plus qu’intéressant et surtout explosif. un cocktail qui pourrait bien prendre sa source prochainement tant les volumes sur le dernier mois sont assez intéressant ainsi qu’une mini figure haussière qui pourrait délivrer un potentiel à 9€ (MM100) en cas de franchissement de la moyenne mobile à 50 jours. Le dossier est donc brûlant et à suivre.

egide

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Dreamnex toujours baissier

Dec.15, 2008 in Analyse action Leave a Comment

Le Titre Dreamnex arbore toujours une configuration négative en dessus de ses moyennes mobiles courtes à 20 et 50 jours. Un précédent trend haussier à également cassé à la baisse et c’est donc logiquement dans un grand canal baissier que le titre Dreamnex évolue aujourd’hui. En dessous des moyennes mobiles et avec encore de la marge à la baisse sur le rsi le titre Dreamnex pourrait bien revenir tester le bas du canal autour des 25€.

dreamnex

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Recylex patience avant la hausse

Dec.15, 2008 in Analyse action Leave a Comment

Il est temps de devenir un peu plus réaliste sur Recylex, le rebond se fait attendre et pourrait bien continuer tant qu’ il reste dans le canal baissier qui enferme le titre de la marge à la baisse. Le support se retrouve ainsi à 2.45€. tant que le titre demeure sous sa moyenne mobile à 20 jours, il n’ y a aucunes raisons de croire à un rebond sérieux; en effet comme sur d’autre titre nous regarderons le rsi et la cassure du trend baissier qui est également présent sur beaucoup de titres. Ce trend baissier pourrait encore perdurer un bon mois. décidément l’année 2009 devrait commencer sur les chapeaux de roues pour Recylex et enfin permettre un rebond digne de ce nom. Évidemment, tant que ce trend sur le rsi ne casse pas à la hausse on restera prudent en laissant tout de même une petite louche à 2.40€ pour la forme.

recylex1

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La Deflation durable

Dec.15, 2008 in economie Leave a Comment Le danger d’une crise déflationniste, par Michel Santi 19 novembre 2008

« La déstabilisation et la fragilisation de notre système financier est susceptible d’entraîner une crise potentiellement très sérieuse et durable du fait d’un mécanisme que l’économiste des années 30 Fisher appelait “la déflation par la dette”. »

Par Michel Santi, 19 novembre 2008

Fisher expliquait en effet qu’une crise majeure était toujours provoquée par deux facteurs, à savoir le surendettement et la déflation, sachant que toutes les autres causes probables de la crise passent au second plan dès lors que l’on est confronté à une récession grave et prolongée.

Se référant aux crises de 1837, de 1873 et à la Grande Dépression qu’il avait vécu en temps réel, Fisher observe que, poussé à des niveaux extrêmes, le surendettement provoque à un moment donné la faillite du débiteur, du créancier ou des deux à la fois, induisant une réaction en chaîne en 9 épisodes.

(1) Ces banqueroutes créent une situation de détresse où les intervenants bradent leurs actifs, (2) aboutissant à une diminution conjointe des dépôts bancaires et de la circulation de la monnaie fiduciaire à cause des remboursements de ces dettes qui (3) exercent une pression baissière généralisée sur les prix et un gonflement de la valeur du Dollar. Si cet affaissement des prix n’est pas contré par des mécanismes de “reflation”, (4) la valorisation/capitalisation des entreprises s’en trouve ainsi affectée provoquant des faillites et (5) par ailleurs une dégringolade du profit des entreprises (6) ainsi que des réductions de la production et du niveau général de l’activité commerciale couplés à une augmentation du chômage. Résultat : (7) pessimisme et perte de confiance sévissent tout en ayant (8) comme conséquence logique le gonflement de l’épargne et, du coup, une diminution supplémentaire de la masse monétaire en circulation. L’ensemble de ces 8 occurrences précédentes induisant (9) de fortes perturbations sur le niveau des taux d’intérêts par le biais d’une baisse des taux nominaux accompagnée d’une hausse des taux réels.

Le surendettement de ces dernières années a été principalement motivé par les anticipations selon lesquelles le marché immobilier allait poursuivre sa tendance nettement haussière et, de fait, tous les intervenants ( individus, entreprises, Etat ) ont participé à ce surendettement dans le but d’améliorer leur rentabilité et leurs profits…

Cependant, à mesure que les prix du marché immobilier s’appréciaient, ces investisseurs se rendaient compte qu’ils n’étaient pas correctement rémunérés par rapport au risque contracté, d’où cette vague de liquidation ( deleveraging ) massive et cette tragédie Fishérienne en 9 actes qui semble se jouer sous nos yeux.

Cette récession est d’autant plus appelée à durer que la déflation qui l’accompagne augmente encore le fardeau de la dette car, la réduction de la masse monétaire entraînant une augmentation de la valorisation du Dollar, chaque Dollar dû est ainsi d’autant plus cher à acquérir !

Crise qui ne s’atténue finalement que par la faillite quasi “universelle”, la seule issue pour casser ce cercle vicieux étant, selon les mots mêmes de Fisher, l’avènement de “banqueroutes cruelles, du chômage et de la famine” !

Fisher entrevoit néanmoins une bouée de sauvetage à même d’interrompre cette spirale infernale : la “reflation”. A cet effet, il semblerait que les autorités monétaires internationales soient bel et bien en train d’appliquer cette recette puisque les injections massives de liquidités dans les marchés sont par nature hautement inflationnistes.

Mais ce n’est pas en remédiant à un seul problème - celui de la liquidité - que l’on cassera un processus qui a d’ores et déjà très largement métastasé dans l’économie réelle : De fait, en dépit de ces rallonges substantielles en liquidités à destination du système financier, l’anémie macro économique ambiante aura comme impact direct la fragilisation supplémentaire du système financier…


Article communiqué par Michel Santi

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Risc group scénario haussier retardé

Dec.15, 2008 in Analyse action Leave a Comment

Le titre est assez évocateur, avec la baisse d’aujourd’hui le titre Risc group à mis fin à un biseau descendant que l’on pensé pouvoir casser à la hausse pour redécouvrir une tendance haussière. C’est finalement bien tout le contraire avec une cassure du support des 0.52€ et maintenant un dernier support oblique situé à 0.47€. Ce niveau n’est pas anodin puisque l’on constate que le titre risc group évolue dans une tendance baissière dans un canal dont nous connaissions très bien la résistance mais dont un support viens de casser, le dernier support parallèle réside donc dans les 0.47€, parallèlement au point bas de janvier 2008. Un indicateur que l’on suivra surtout c’est le rsi qui évolue lui aussi selon un trend baissier dont le titre retarde la cassure. très clairement il y’aura encore du secouage de sapin pour le titre risc group et la situation sera clairement baissière tant que que le trend sur le rsi ne sera pas brisé. il va falloir donc être un peu patient. Même si à court terme le titre est chahuté, le business model de Risc devrait permettre au titre bon retour sur le début 2009. Il n’est donc pas anodin de vouloir remplir sa hotte de risc group dans cette zone 0.47-0.50, en attendant soit une OPA soit tout simplement quelques semaines que le trend baissier sur le rsi lâche.

risc-group

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Thomson confirme son retournement haussier

Dec.15, 2008 in Analyse action Leave a Comment

Le biseau baissier a bien cassé à la hausse et maintenant le titre va bûter contre sa moyenne mobile à 50 jours mais ce sera qu’une simple formalité vers un objectif plus que jamais d’actualité à 1.40€. On conserve les positions pour suivre cette tendance haussière.

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Un scandale financier de plus BNP, Natixis et provisions affaire Madoff

Dec.15, 2008 in Apprendre, economie Leave a Comment

Le coût financier et moral de l’affaire Madoff

Sylvain D’Huissel | JDF | 15.12.2008 | Mise à jour : 16H28

D’un point de vue strictement financier, l’affaire Madoff porte sur 50 milliards de dollars. Mais le coût n’est pas seulement comptable. Elle est de nature à alimenter la défiance des acteurs. L’existance même du marché n’est pas en danger pour autant.

Hollywood en fera surement un film. Il faut dire que l’escroquerie qu’a montée l’ex-patron du Nasdaq, Bernard Madoff, est celle de tous les superlatifs. D’abord celui du plus gros montant jamais englouti dans une fraude de ce type : 50 milliards de dollars. L’homme avait fait croire à des placements aux rendements mirobolants. Dans la réalité, les derniers souscripteurs au fonds permettaient de payer les intérêts des premiers souscripteurs. A côté, l’affaire Kerviel, qui porte sur 5 milliards d’euros, paraitrait presque ridicule.

Ensuite, le temps sur lequel s’écoule cette fraude paraît lui aussi réservé au domaine de la fiction: 20 ans voire peut-être même 48 ans, suivant ce que révèlera l’enquête. L’escroquerie avait semble-t-il déjà atteint une certaine envergure lorsque l’homme présida le conseil d’administration de la bourse électronique Nasdaq, au début des années 1990. A l’époque, une enquête, vite classée sans suite, avait été initiée sur ses activités par la SEC, le gendarme boursier. Pourtant, le taux de rendement apparaissait comme exorbitant : 12 à 13% l’an, le tout garanti.

Avec une histoire pareille, nul ne doute que Madoff pourra au final négocier les droits pour le cinéma. Mais désormais peut importe. Dans ce nouvel épisode de la crise financière, l’important est l’impact que celui-ci aura sur la confiance des acteurs financiers.

Car l’élément psychologique ayant permis à l’homme d’affaires de subsister est, avant toute chose, la confiance. Si tout le monde allait chez Madoff, pourquoi ne pas placer ses fonds auprès de lui? Cela a sans doute joué. Le temps lui avait donné une certaine honorabilité. C’était un ex-patron du Nasdaq, un philanthrope patenté à travers sa Madoff Family Foundation. Sa crédibilité, en tant que pilier de marché, lui aura permis de tromper ses propres amis golfeurs de Palm Beach ou de Hampton pendant des années… Cette confiance, pierre angulaire du mécanisme, aura néanmoins été balayée, comme tant d’autres choses, par la crise financière. Car comme tout le monde, «Bernie» n’avait pas échappé aux demandes de remboursement paniques de certains clients. Ce qui a précipité sa chute …

Nouvelle Bulle, nouveau scandale

Les plus grands noms qui lui avaient confié leurs fonds sont désormais parmi ses victimes. Farfield Greenwich Advisors, qui gérait pour 14 milliards de dollars d’encours aurait investi , selon Bloomberg, un montant supérieur à 7 milliards de dollars. Idem pour le North Shore-Long Island Jewish Health System, qui a annoncé avoir perdu 5 milliards de dollars. La banque suisse UCB, selon le Temps, se trouverait investie à hauteur de 850 millions de dollars en fonds Madoff. En France, BNP Paribas a annoncé hier être exposée à hauteur de 350 millions d’euros. Ce matin, c’était au tour de Natixis d’annoncer une exposition de 450 millions d’euros. Pour sa part, Santander a indiqué dimanche que les clients de son fonds Optimal étaient eux exposés à hauteur de 2,33 milliards d’euros.

Au final, la chute de cette ex-star des marchés provoque une nouvelle perte de repère. Tout le monde peut se voir, en étant investi sur n’importe quel support, y compris celui aux meilleurs garanties, comme une victime potentielle. Elle se traduira pendant quelques temps encore par une certaine aversion au risque et par un «fly to quality». Quant à la crédibilité des régulateurs, et notamment celle de la SEC, elle ne manquera d’ailleurs pas d’être posée, seulement quelques années après les affaires Enron et Worldcom.

Ce qui est sûr, c’est que l’épisode actuel viendra désormais se placer à côté des nombreux scandales financiers ayant marqué l’histoire de la finance, au même titre que les scandales de la banque de Law et de l’Union Générale. Il est d’ailleurs bon de rappeler que, lors la bulle de la Compagnie des mers du sud en 1720, certains spéculateurs anglais se ruèrent sur les actions d’une compagnie fictive présentée comme étant «de grand intérêt mais dont personne ne doit connaitre l’objet». Les actions furent sursouscrites à l’introduction en bourse, et le créateur de la société, riche en seulement quelques heures, disparut sur le continent. Les spéculateurs furent certes ruinés, mais le marché, lui, ne disparut pas pour autant. Il en est ainsi, depuis des siècles: à chaque bulle son scandale.


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