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Le logotype remis en question

Publié le 01 janvier 2009 par Hidden

Le logotype (ou logo) doit permettre de reconnaître au premier coup d’œil, une entreprise ou un produit : c’est une « traduction visuelle » de l’image de marque. (Wellhoff Comm. 1977)

Voilà qui résume bien l’affaire, un logo c’est l’indentité visuelle d’un produit, c’est ce dont le consommateur se souviendra, si le logo est efficace, dans la multitude de marques qu’il (a)perçoit chaque jour. Mais ce qui m’intéresse ici, c’est de discuter de l’application «logotype» sur Internet. Que les sites web de marques aient leur logo affiché en haut à gauche de leur page, cela ne surprend guère, mais quand un site web de grande envergure utilise un logo pour se singulariser, on remarque que le type de logo utilisé ne correspond plus du tout à des normes traditionnelles.

En effet, on constate que les sites dits de nouvelle génération portent des logos plus efficaces, rectilignes, dépouillés, et typographiquement similaire au police de caractères classiques. Prenons comme exemple les sites de socialisation Facebook et Myspace.

On est loin des courbes de Coca-Cola et de la symbolique du lion de Peugeot. Où se trouve le bonhomme sympa, la mascotte ? Il est au chômage. Remplacé par des pictogrammes. Aujourd’hui dans la conception d’un logo, on épure au maximum, on préfère une typographie net et douce et des tons bleus ou verts, calmes et reposants. Prenez comme exemple d’autres sites dits Web2.0, le même genre d’esthétisme est recherché. Le symbole ou la mascotte se fait rare et le texte l’a substitué. Les règles de couleurs, de formes qui s’appliquent à la conception d’un logo aussi.

Je me souviens d’une mascotte que j’avais réalisée pour un site de sport. J’étais parti du lieu commun le sport, l’effort et j’ai réalisé une mascotte représentant un homme qui peine à soulever une haltère. J’ai choisi cette idée parce que les gens peuvent se reconnaître dans ce personnage maladroit, et sa situation est plutôt comique (vous ne trouvez pas ?). Enfin, utiliser une mascotte interpelle plus l’internaute qu’une simple typo. Mais ce dernier choix peut se justifier pour des sites professionnels ou des portofolios qui fonctionnent plus comme des vitrines que des sites interactifs.

Finalement les logos simplistes dont je parlais toute à l’heure servent plus d’étiquette (comme au supermarché) qu’une identité originale. On ne peut leur ne vouloir, car à l’heure actuelle les sites se multiplient et se créent vite et bien sans passer des heures à réfléchir à la conception d’un logo ni même dépenser de l’argent pour. Une simple typo bien faite fait l’affaire.

Pour en savoir plus :

Héraldique et logotype
Au sources du logotype


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