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Martin Hirsch explose le baromètre de la… connerie !

Publié le 05 janvier 2009 par Kamizole

martin-hirsch-bonnes-joues.1231183511.jpgExcusez ma vulgarité mais elle est à l’aune de ma colère contre cette outre technocratique gonflée de son importance et qui n’a sûrement jamais du manquer de quoique ce soit. Il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe et se mordre les doigts jusqu’au sang de l’avoir choisi pour lui succéder à la tête d’Emmaüs, c’est bien l’Abbé Pierre s’il l’observe de là-haut !

Un baromètre social pour mesurer l’impact de la crise sur les familles pauvres
LE MONDE | 23.12.08 © Martin Hirsch explose le baromètre de la… connerie !

Selon un article du Monde qui avait échappé à ma sagacité (mais je passe précisément en ce moment au peigne fin toutes les newsletters des quotidiens qui me fournissent ma pâture, puis viendra le temps d’écrire… j’ai déjà commencé et je peux vous garantir que ça va cogner !) une récente enquête du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) organisme qui fait un travail tellement intéressant qu’il avait failli disparaître il y a quelques années… révèle des chiffres impitoyables mais à l’évidence inconnus de Martin Hirsch !

Evidemment pas de mémé Kamizole qui a élu domicile sur la Planète pauvre - ce n’est pas du tout un choix ! je n’ai nullement fait «vœu de pauvreté»… - et quitte à choisir, je me préférerais bien évidemment riche, jeune et belle ainsi qu’en bonne santé… mais tel n’est pas le cas et plusieurs «accidents de la vie» en ont décidé autrement.

Or donc, il semble découvrir avec stupéfaction «qu’une fois payées toutes les dépenses fixes (loyers, charges, énergie, crédit, téléphone…), 56% des ménages pauvres ne disposent plus que de 250 euros par mois pour vivre (…) et que pour 15 % d’entre eux, le résultat est négatif, c’est-à-dire qu’ils s’endettent un peu plus pour faire face à leurs dépenses courantes. Plus de 70 % s’en sortent difficilement, compte tenu de leur niveau de ressources».

Je fais incontestablement (presque) partie de ce ces 56 % car une fois défalquées toutes les dépenses incompressibles j’ai calculé qu’il me restait sur mes retraites du régime général et complémentaire 10 euros par jour pour les dépenses courantes soit 300 euros par mois. Et je suis loin d’être la seule, je connais nombre de retraité(e)s qui ne sont pas mieux lotis, parfois leur situation est même pire. Certain(e)s étant même obligé(e)s de travailler pour survivre…

Si vous y ajoutez, en ces temps de crise qui s’annonce gravissime, surtout pour tous ceux qui risquent de perdre leur emploi, quand ce n’est déjà fait, la petite saloperie qu’il a faite aux plus démunis avec son «revenu de solidarité active» (RSA) qui signifie la disparition programmée au 1er juillet du RMI, de l’allocation de parent isolé et de la prime de retour à l’emploi – et donc des maigres revenus qu’ils procuraient aux déshérités - avec pour tout potage un «complément de ressources» de 100 euros par mois… pour des personnes qui auront très certainement peu de chances d’être embauchées dans la conjoncture actuelle… vous calculez le cynisme du mec ! Or-dure garantie 22 carats…

Il a fait ce dont la droite a toujours rêvé : zapper purement et simplement le RMI… rien, queue d’chi, nib, pour tous les “salaudes de pauvres”… Au nom du refus de “l’assistanat”, bête noire de Nicolas Sarkozy… Martin Hirsch, sous ses airs de 1er communiant, est bien un petit chihuahua de première bourre !

Une belle potiche que vous pourriez poser n’importe où : ministre, haut fonctionnaire ou n’importe quel job à 60.00 € par mois. du moment qu’il en croque : il suffit de regarder la photo, comme beaucoup de ministres, il a pris de belles bajoues ! On engraisse bien les porcs chez Sarko.

Malgré toutes les alertes que lui envoient tant le CREDOC que de nombreuses associations qui travaillent sur le terrain, Martin Hirsch aurait besoin d’un «baromètre d’opinion» pour, dit-il «en percevoir “plus rapidement, en temps réel, les retombées sur les revenus des ménages, les dépenses et les comportements.»

J’hésite entre salaud, Tartuffe et bouffon… Aidez-moi à choisir, if you please !


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Thomas
posté le 18 mai à 19:56
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Tout a fait d'accord. Comment il a réussi à faire croire qu'il allait aider les plus démunis pour finalement les privers de leurs maigres avantages. Au moins, avant, lors de la reprise d'un emploi, on pouvait cumuler le RMI et le salaire. Maintenant, on va devoir travailler pour 600 euros et si on enleve les frais de déplacement, ça revient au RMI sans ses avantages mais en étant obliger de travailler. C'est indéniablement un recul de notre société. Devoir travailler pour survivre, c'est le retour de l'exploitation obligatoire des plus pauvres.

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