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Brothers and sisters : 3.11 A father dreams

Publié le 06 janvier 2009 par Tao

nora walker, sally fieldQuand le générique de fin a retenti, je me suis dit qu’il s’agissait d’un épisode moyen mais rien de plus. Mais là plus j’y repense et plus je trouve des problèmes à ce 11e épisode de la saison 3 de Brothers and sisters.

Ça a commencé par l’apparition du nom du réalisateur, et là quelle joie, il s’agit de Tom Amandes (le docteur Abbott dans Everwood). Certes il était derrière la caméra et pas devant mais je me réjouissais déjà d’une réunion entre lui et Emily Vancamp sur le plateau de tournage. Et là j’ai déjà dû déchanter car il est vite apparu que Rebecca ne serait pas dans cet épisode. C’est vraiment dommage je trouve. D’autant plus qu’on avait la base pour une excellente intrigue avec elle. Justin se fait traiter de loser par son neveu Cooper et toute sa classe de maternelle ce qui pousse ses frères et sœurs à lui conseiller de se bouger un peu et de quitter le nid familial. J’ai trouvé intéressant d’expliquer pourquoi Justin reste avec sa mère, sa peur de replonger dans la drogue,… Hors on avait la solution sous le nez. Il n’est pas obligé d’habiter seul, il pourrait très bien emménager avec Rebecca. Malheureusement cette option n’est même pas mise sur la table et Sarah ne la consulte visiblement pas en faisant visiter un appartement à son jeune frère.

On continue de parler des révélations du précédent épisode concernant Kevin et Elisabeth. Les scènes de rêves sont amusantes, très bien réalisées (merci Tom Amandes lol) même je pense qu’on aurait pu pousser le délire plus loin. Ça reste néanmoins des scènes drôles et décalées. J’ai bien aimé l’idée d’explorer les sentiments confus de Kevin à propos de sa nièce qui est en réalité sa fille. Par contre la réaction de Tommy est complètement exagérée. Il entend son frère parler d’un rêve à propos d’Elisabeth et pouf il lui fait signer un document d’abandon de paternité ou un truc dans le genre. Ça tombe comme un cheveu dans la soupe surtout qu’on creuse à peine le sujet et le malaise de Tommy face à cette situation. J’ai trouvé ce passage assez bâclé. Mais j’ai bien aimé voir Tommy et donc Balthazar Getty bien intégré dans le casting. Après les rumeurs des dernières semaines concernant son futur départ de la série, il est bon de voir que son personnage fonctionne bien avec l’ensemble des autres frères et sœurs quoi qu’on en dise.

Ceux qui sont à l’écart par contre c’est Kitty et Robert, c’est d’ailleurs souvent le cas vous ne trouvez pas ? Ça ne serait pas plutôt eux les pestiférés du casting ? Ils passent leur temps dans leur bureau à se remémorer combien c’était bien de travailler ensemble. Le duo Rob Lowe, Calista Flockhart fonctionne à la perfection et c’est bien de les voir parler d’autre chose que de bébé et d’adoption même s’il y a toujours une petite phrase pour nous rappeler ce futur heureux événement. A part cela, il n’y a rien à retenir de cette intrigue.

J’ai eu assez peur avec l’histoire de l’architecte. La réaction épidermique de Nora en le voyant ne laissait rien présager de bon et je me suis dit « oh non, ne me dîtes pas qu’elle a trompé William avec ce type et qu’il est le père d’un de ses enfants ». Heureusement non, la série se fait plus subtile et j’ai trouvé Nora touchante quand elle parle de cette soirée passée dans l’ombre de William. Cela a un peu adoucit le personnage qui était particulièrement crispant à trop vouloir materner Kevin, on comprend qu’il se soit échappé. Ceci dit, l’architecte en question pourrait bien être un futur petit ami potentiel pour Nora, même si j’aimerai mieux voir cela rester strictement professionnel. On avance à pas de loup concernant le petit ami de Saul. On en parle mais on ne le voit jamais. La production aurait elle peur de deux hommes d’âge mûr amoureux à l’écran ?

Conclusion : Pas grand chose à retenir de cet épisode. On a bien quelques situations amusantes, une bonne alchimie du casting mais rien de plus. Quand les Walker sont tous réunis comme dans la chambre d’hôtel, ça donne de bonnes choses mais quand c’est plus cloisonné, c’est tout de suite moins intéressant. Je n’aime pas les univers parallèles et dans ce cas présent l’absence de Rebecca est vraiment assez mal gérée. Oui bon, c’est surtout car j’adore Emily Vancamp au moins je ne me voile pas la face. La suite au prochain épisode, en espérant qu’il soit meilleur.



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