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Nos meilleures raisons

Publié le 14 janvier 2009 par Collectifnrv
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Des explications, des justifications sont à présent suffisantes pour se dédouaner des atrocités.

Les combattants se cachent derrière des femmes et des enfants.

Cette communication a atteint un point de non retour. Un danger.

Les policiers pourraient tirer sur la foule dans la rue quand un malfaiteur part en courant.

Quelques philosophes gâteux cautionnent cette barbarie. Ils la justifient.

Nos intellectuels français.

Cela part d'un bon sentiment, libérer le peuple Palestinien des griffes du Hamas (argument en béton-matériau spécial mur).

Cette jolie histoire nous a déjà été contée pour d'autres contrées.

Des pays encore et toujours dans la tourmente.

Qu'est-ce que c'est que ces prétextes vaseux ?

Et surtout, seules deux alternatives sont admises.

Applaudir ou se taire.

Dire que l'on est contre un massacre de civils est devenu obscur.

Les raisons sont forcément cherchées du côté de la haine de l'autre.

Stigmatiser toujours plus, insulter toujours plus.

Se prononcer contre l'enfer est devenu politiquement incorrect.

Refuser la mort de gens désarmés, des civils, c'est prêter le flanc au terrorisme.

Refuser la mort des Palestiniens.

Refuser la mort des Israéliens.

Ce conflit pourrait s'enraciner ici ? Les journalistes s'en gargarisent.

L'extrême droite incendie des mosquées et des synagogues depuis toujours. Tout le monde le sait.

C'est mieux d'attiser la haine.

D'ailleurs, le Président a donné le "coup d'envoi" de la discrimination "négative" en désignant le mauvais camp, celui "des égorgeurs de moutons".

Les victimes, aujourd'hui, sont les Palestiniens.

De quoi parle-t-on ?

D'enfants, de femmes, d'hommes au milieu du chaos et des bombes.

Du déchaînement des armes.

D'empathie.

Un mot grossier.

L'ère du cynisme.

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Agathe


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