Dans quelques jours, le marché sera correctement approvisionné en gaz. C’est l’assurance donnée par Abdoulaye Gučye du Comité national des hydrocarbures qui en a profité pour expliquer le processus de décaissement de l’argent que l’Etat doit payer au titre de la subvention sur le gaz.
M. Abdoulaye Gučye du Comité national des hydrocarbures (Cnh) préfčre parler de rupture et non de pénurie. Il indique que le déchargement se fait directement vers les centres emplisseurs qui, ŕ leur tour, remplissent les bonbonnes de gaz pour ravitailler le marché. Il pense que dans deux ŕ trois jours la situation reviendra ŕ la normale. Par prudence, il ne veut pas avancer une date précise.
« Ça peut ętre plus long parce que je ne maîtrise pas le rythme de remplissage et le rythme de rotation des camions qui ravitaillent tous les coins de Dakar », dit M. Gučye. Il affirme que la rupture d’une semaine peut expliquer le comportement noté chez certains consommateurs qui par souci de sécurité, achčtent deux ŕ trois bonbonnes. Ce qui, ŕ son avis, peut créer une tension.
Sur le paiement de la somme que l’Etat doit donner au titre de la subvention, Abdoulaye Gučye déclare que l’argent est disponible. Seulement, il souligne que le circuit de rčglement est long. D’aprčs ses explications, ce sont les gérants des centres emplisseurs qui confectionnent les dossiers de remboursement et les transmettent au Cnh qui vérifie si les quantités mentionnées correspondent bien.
Cette premičre vérification faite, les dossiers sont ensuite transmis ŕ la Douane qui, ŕ son tour vérifie, s’il y a correspondance entre les quantités mentionnées et celles effectivement distribuées.
La Douane, aprčs avoir procédé ŕ cette vérification, retourne les dossiers au Cnh qui, en cas de conformité, les transmet ŕ sa tutelle, c’est-ŕ-dire le Cabinet du ministčre de l’Energie, lequel transmet en fin, le dossier au ministčre de l’Economie et des finances pour paiement.
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