Jean-Luc : “Jade est une défaitiste”

Je vous annonçais hier que vous pouviez poser vos questions à Jean-Luc, voici la séance de questions/réponses des fans de Koh-Lanta.

Éliminé dès le premier épisode de Koh-Lanta, Jean-Luc a bien voulu répondre à quelques questions de fans. Bien sûr, il ne cache pas sa déception d’être parti si vite de Koh-Lanta le retour des héros, après trois jours seulement.

Que ressentez-vous après votre élimination ?
Des regrets d’être parti si vite, comme la dernière fois. J’aurais aimé resté plus parce que des Koh-Lanta il n’y en pas souvent et que c’est une aventure exceptionnelle. Je suis déjà bien content d’avoir pu en faire un deuxième.

Sachant que vous alliez avoir trois voix contre vous, pourquoi ne vous êtes-vous pas mis d’accord avec les autres hommes pour éliminer Catherine ou Filomène ?
Tout simplement parce que Koh-Lanta commence bien avant le jeu. Certains candidats se sont vus en dehors du jeu et ils ont tissé des liens d’amitié. Les alliances se font donc bien avant. Du coup, quand j’ai dit à Tony qu’il fallait faire sortir Catherine vu que c’était la plus faible, il m’a répondu que non, qu’il était ami avec elle. Alors il m’a proposé Filomène. J’étais d’accord avec lui, vu le comportement scandaleux qu’elle a eu. Mais Romuald lui ne voulait pas voter contre elle parce qu’il l’aime bien. J’ai bien vu que les filles avaient un énorme pouvoir de séduction sur Romuald. Du coup, bien qu’il se défendait de ne pas voter contre moi, ça revenait au même.

Qu’avez-vous pensé de l’attitude des filles de votre équipe ?
C’est terrible. Mardi soir, j’ai découvert, comme les téléspectateurs, les commentaires que les filles ont eus et ça ne va pas du tout. J’ai trouvé que le comportement de Jade n’est pas normal. C’est une défaitiste qui dès qu’elle a vu qu’elle n’était pas avec les rouges est partie négative. Quand j’entends Jade qui dit “un Tony c’était suffisant”, ce n’est pas gentil.

Vous défendiez l’idée que l’équipe des rouges n’était pas plus forte que la vôtre. Revenez-vous sur vos propos étant donné le manque flagrant d’esprit d’équipe chez les jaunes ?
C’est vrai que nous n’étions pas du tout soudés. Avoir l’esprit d’équipe, c’est accepter les faiblesses et les forces de chacun. Beaucoup ont gagné Koh-Lanta non pas parce qu’ils étaient les plus forts mais parce qu’ils ont réussi à ne pas se faire éliminer. Pour revenir à Jade par exemple, elle me disait que j’étais nul, au lieu d’encourager l’équipe. On ne doit pas insulter les gens. Elle est individualiste et se comporte en petite fille gâtée qui n’a pas eu son jouet. On le voit quand notre défaite, elle part bouder dans son coin. Elle ne nous a pas respecté.

Pensez-vous que ce Koh-Lanta aurait été plus difficile que celui auquel vous aviez déjà participé ?
Oui, il était plus dur. C’était un Koh-lanta de champions avec une grosse sélection ! C’est facile pour certains de dire “moi j’ai pas voulu y aller”, alors qu’en fait ils n’ont pas été pris. Et puis le milieu était dangereux avec les serpents, les mygales. C’était un Koh-Lanta de costauds.

Combien de temps avant le départ pour l’Amazonie avez-vous été prévenu ?
Pas très longtemps. Peut-être 15 jours maximum. Mais j’étais près à bondir. Avec le travail que j’exerçais avant j’ai toujours un sac de prêt pour décoller. Et puis de toute façon, il n’y avait pas grand-chose à emmener.

Dans cette aventure, quelles sont les capacités les plus importantes : celles mentales ou physiques ?
Les deux se complètent et sont indissociables. Il n’y en a pas de plus importante. Après c’est sûr qu’il faut avoir en mental fort. Le jour où je suis sorti par exemple, on n’avait pas mangé depuis 72 heures.

Qui soutenez-vous parmi les candidats de Koh-Lanta ?
Je ne soutiens personne spécialement. En partant, j’ai souhaité aux autres que le meilleur gagne. Après c’est vrai que je verrais bien gagner François-David parce qu’il est sportif, ou Moundir, Clémence. Tony l’ancien, il cache bien son jeu mais il en a les capacités ! Il a compris qu’il fallait rester neutre, ne se mêler de rien et être gentil. C’est comme ça que l’on va loin.

Avec le recul, vous y retourneriez ?
Bien sûr ! Si on m’en proposait un troisième, je le ferais sans hésiter.