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The United States Of Tara [Pilot]

Publié le 20 janvier 2009 par Lulla

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   J'allais commencer cet article par un classique pas si classique ces temps-ci : "Quelle bonne surprise que The United States Of Tara !". Oui mais voilà. Ca fait plus d'un an que je bave sur ce projet de Showtime et avec les noms prestigieux qui y sont associés, ce n'est pas du tout une surprise que ce pilote soit excellent ! Oserai-je dire qu'il frôle la perfection du haut de ces petites 28 minutes et 28 secondes ? Presque ! Sauf que je ne me ferai jamais à ce format. Quand c'est chiant, le calvaire est plus vite terminé. C'est son seul avantage. Car quand c'est bon voire excellent, c'est terriblement frustrant que de nous interrompre ainsi en plein orgasme sériel !

   The United States Of Tara, c'est l'histoire de ... (et là, je copie-colle AlloCiné mais peu importe, je m'autopille en réalité !) Tara Gregor. Elle ressemble à n'importe quelle femme au foyer : elle s'occupe de ses deux adolescents et de son mari avec tendresse et bienveillance. Mais en réalité, elle souffre de graves troubles de la personnalité. Elle peut se réveiller un matin dans la peau d'un motard aggressif, passer sa journée dans celle d'une adolescente en chaleur et devenir le soir une Bree Van de Kamp puissance 10 ! Le pitch vous donne sacrément envie, hein ? Eh bien c'est tout à fait normal. Cette série brille d'abord par son originalité ! La schizophrénie ou le dédoublement de la personnalité -ce sont deux choses différentes- a déjà été traité au cinéma et à la télévision mais pas vraiment sous forme de dramédie, où l'on pleure autant que l'on rit. On pleure de rire parfois et même on pleure de pleure aussi ! Si le pilote est à l'image de la première saison dans son ensemble, alors on peut d'ores et déjà dire que profondeur et légèreté seront au rendez-vous de Tara. Quand Tara se transforme en Buck et qu'elle parle comme un vrai mec avec de grosses couilles, qu'elle pelote les fesses d'une copine de sa fille, qu'elle tabasse le copain de sa fille ensuite et qu'elle traite son propre fils de pédale pour finir, on ne peut s'empêcher d'être plié en deux temps tout en gardant une petite larme au coin de l'oeil. C'est drôle mais c'est triste et ça ne fait que commencer !

   Des noms prestigieux ? La série a été créée par Steven Spielberg, s'il vous plaît, il en est également le producteur exécutif. Il a confié le scénario des 13 premiers épisodes à Diablo Cody, responsable déjà de celui très inspiré de Juno, une des sensations faussement indé du cinéma américain en 2008. Le rôle de Tara a été offert à mon actrice préférée : Toni Collette, que nous connaissons tous -et si ce n'est pas le cas, rattrapez vite votre retard- grâce à des films populaires et exigeants tels que Little Miss Sunshine ou Muriel. Le rôle de son mari, Max, a été confié à John Corbett, le Aidan de Carrie dans Sex & The City -qui valait bien mieux que foutu Mr Big soit dit en passant- qui fut aussi le philosophe de la bande de Bienvenue en Alaska (Northern Exposure), une merveille malheureusement méconnue en France. Et je crois que c'est déjà pas mal tout ça !


// Bilan // Essayer Tara, c'est l'adopter ! Voilà enfin LA série de l'année que l'on attendait plus ...


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